la jeunesse du comte d’artois, dernier roi de france au château de maisons.

Que vous connaissiez ou pas la vie et l’oeuvre du Comte d’Artois, courrez au Château de Maisons ! Ne surtout pas dire Maisons-Laffite (78) svp au risque de passer pour un plouk !

L’exposition sur la jeunesse du dernier roi de France, Charles X, y est proposée par le Centre des monuments nationaux et le Château de Versailles jusqu’au 2 mars.

Elle montre comment ce prince, que rien ne destine à devenir roi, peut grâce à l’aide de son frère, Louis XVI, exercer ses penchants pour les arts de toutes sortes : architecture, sa vraie passion, peinture contemporaine, sculpture, mobilier, jardins, arts graphiques, ou objets de curiosité.

Et ce sont des documents, des peintures bien sûr, portraits, dessins, mobilier, porcelaine et objets d’art qui sont là exposés.

Prince bâtisseur, on lui doit le château et les jardins de Bagatelle par exemple, il se rêve aussi en promoteur immobilier. Mécène il saura s’entourer des meilleurs spécialistes, artistes et artisans, François-Joseph Bélanger par exemple mais sûrement très mauvais gestionnaire dirait-on aujourd’hui et un peu beaucoup mégalo. Il devra à plusieurs reprises abandonner ses projets d’autant que le prince aime les courses de chevaux et la chasse. L’achat du château de Maisons et de Saint-Germain- en laye lui procure un domaine immense.

Mais à la demande son frère, car trop dispendieux et opposé à toute réforme, il prend le chemin de l’exil dès le 16 juillet 1789 pour revenir en 1814 lors de la première restauration et monter 10 ans après sur le trône de France sous le nom de Charles X.

ANECDOTE | 

C’est au comte d’Artois que l’on doit l’expression « coûter une bagatelle ».Ce prince n’est pas destiné à régner. Il ne reçoit pas la même éducation que ses frères, et fait preuve d’un caractère extravagant, qui fait de lui le compagnon de divertissement idéal pour sa belle-soeur Marie-Antoinette. Lorsqu’il acquiert le château de Maisons, il souhaite faire un lieu de réception. Cette même année, Marie-Antoinette et le comte d’Artois font un pari à 100 000 livres : ce dernier doit faire construire un château à Bagatelle en moins de cent jours. Il réussit et le château est inauguré le 26 novembre 1777.Au-delà de l’anecdote, il existe une véritable émulation entre le comte d’Artois et Marie-Antoinette, tous deux de grands mécènes qui ont fortement marqué le goût de leur époque.
Programmation culturelle
– visites libres
– visites guidées par des conférenciers ou par les commissaires de l’exposition pour un éclairage approfondi sur l’époque et la vie du prince.
– visites thématiques autour de l’art de la réception au XVIIIe siècle, qui révèlent les codes
et traditions royales.
– visites chantées, concerts nocturnes et bals animés pour petits et grands, pour vivre l’ambiance festive de la cour royale.

Livret-jeu conçu disponible pour le public familial et une programmation dédiée « Contes
et Histoires » pour les fêtes de fin d’année.

Catalogue de l’exposition « Le Comte d’Artois, prince et mécène. La jeunesse du dernier roi de France »
Éditions du patrimoine. Collection : « Regards ». Vincent Bastien, Benoît Delcourte, Clotilde Roy.
Prix : 16 € . 96 pages. ISBN : 978-2-7577-1082-1

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