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La pandémie de la Covid-19 a des conséquences insoupçonnées et insoupçonnables.

Le bernard-l’hermite, vous connaissez ? Un animal qui soit dit en passant, porte bien mal son nom car il a l’instinct grégaire et qu’il est loin de vivre en ermite.

Un animal voleur de coquille ! Pour pouvoir vivre, ce crustacé doit absolument trouver refuge à l’intérieur de l’une d’elle pour ne pas mourir complètement desséché.

Et bien, la population de bernard-l’ermite a bondi dans les îles thaïlandaises désertées par les touristes depuis la pandémie de coronavirus. Et ces crustacés ne trouvent plus d’abris en nombre suffisant, ce qui a conduit les autorités à lancer un appel aux dons de coquillages.

On recense en ce moment des dizaines de milliers de bernard-l’ermite dans des îles du parc national de Mu Koh Lanta (sud) qui « sont à la rue » .

Le directeur du parc, Veerasak Srisatjung :
« Nous lançons un appel aux dons de coquillages vides pour qu’ils puissent y loger ».

On lui en a déjà promis 200 kilos.

La surpopulation de bernard-l’ermite s’explique en partie par la chute du nombre de visiteurs qui a entraîné l’arrêt de nombreuses activités humaines.

Des dugongs et dauphins au large. Des tortues marines de retour pour pondre sur les plages. Des coraux qui repoussent : voilà le tableau idéal des îles de la Thaïlande, fermée aux touristes étrangers depuis plus de sept mois.

Le royaume compte un peu plus de 3.800 cas confirmés de coronavirus, un nombre parmi les plus bas d’Asie, mais son économie est très tributaire du tourisme (plus de 15% du PIB).

La Femme Qui Marche avec /AFP.

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