Et pourquoi pas une pintade chaponnée à noël ? Ou deux si vous êtes nombreux.
Je vous en parle dès maintenant car il faudra à tout prix la commander à votre volailler.
Chapon de pintade ou pintade chaponnée ? On peut dire les deux ont été créés il y a 20 ans par les éleveurs : moins grosse (6 personnes) et plutôt plus chère qu’un chapon de poulet.
Il s’agit d’une pintade mâle castrée au printemps (opération délicate) et nourrie jusqu’à noël avec une alimentation renforcée au maïs, élevée au total pendant 150 jours au minimum.
Plus grasse, la pintade chaponnée devient plus tendre même si goûteuse et savoureuse, à mi-chemin entre la saveur subtile des gibiers et des autres volailles, la simple pintade a d’emblée la chair tendre et délicate.
Mais voyez-vous, en aucun cas, il ne faudra brusquer sa cuisson. Elle sera parfaite cuite dans un diable mais le four, régulièrement arrosée, ou la poêle lui iront tout autant.
Sachez que le patrimoine génétique des pintades d’élevage est resté très proche de ses congénères sauvages : un oiseau à l’instinct grégaire et à la croissance très lente. A titre d’exemple, à l’âge d’un mois, les éleveurs leur installent des perchoirs en bois. Comme la sauvage, la pintade d’élevage se sent davantage en sécurité en hauteur.
Pintade chaponnée ou pintade tout court, ne vous privez pas ! La production mise à mal par l’épizootie d’influenza aviaire a bien repris. Il faut l’encourager ! Peu calorique, bourrée de zinc, de fer et de vitamines, pauvre en matière grasse, 58 % des Français veulent la voir plus souvent à la carte des restaurants. Mais ils ne pensent pas toujours à en acheter pour eux (45%), se plaignent de ne pas en trouver (25%) et ne savent pas toujours la cuisiner (22%).
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