Richard Martinet : Monaco et ses pavillons blancs.

Des pavillons éphémères parés d’aluminium blanc à Monaco pour reloger durant les 4 ans des travaux, les boutiques de luxe de l’hôtel de Paris qui doit être restauré et celles du Sporting d’hiver. Ce bel édifice art déco cède en effet sa place à un ensemble immobilier de luxe.

5 pavillons surnommés les pavillons des merveilles ! Ouah…Comme des galets géants, posés dans un cadre boisé et que l’on aurait envie de caresser. Signés Richard Martinet.

L’architecte ce matin là pour évoquer leur réalisation a réuni des journalistes dans l’un des écrins de l’Hôtel Péninsula, la salle de la Rotonde, l’ancien jardin d’hiver. Car Richard Martinet s’est fait une spécialité, celle de redonner leur âme aux palaces parisiens vieillissants. Le Péninsula s’ inscrit à son palmarès comme bientôt le Crillon.

Les objets à vendre exposés  comme des oeuvres d’art.

Pavillons éphémères de taille très différente, ils ne laissent apparents qu’une toute petite vitrine pour chaque enseigne. AFFINE DESIGN - LES PAVILLONS MONTE CARLO 05 (c) Remy Schejbal Y sont exposés des objets « forts » pour inciter  à pousser la porte, guidés par le désir d’en découvrir d’autres.

 2 700 m² au total pour une vingtaine d’enseignes  organisées autour d’un rez-de-chaussée et d’une  mezzanine.   Rihard Martinet. Rémy Schejbal ;

10 mètres de hauteur maximum.

Chaque pavillon comprend deux coques indépendantes. La structure métallique en triangle, sorte d’origami, visible de l’intérieur et une nappe d’écailles rigides qui lui est fixée.Parfois, au passage du soleil, elle disparaît au profit de l’ombre du jardin et du mobilier urbain qui s’y reflètent.

L’une des grandes difficultés tenait au caractère fermé de la surface qui obligeait à parfaitement respecter le calepinage

AFFINE DESIGN - LES PAVILLONS MONTE CARLO 03 (c) Remy Schejbal

 On se promène autour de ces galets selon un parcours en méandres au milieu de jardins méditerranéens. Des arbres, une centaine, ont été déplantés pour leur céder la place mais ils reviendront.

Ces pavillons éphémères ne doivent pas le rester, c’est le sentiment qui prévaut. Puisqu’ils sont démontables, il faut leur inventer d’autres vies, ce qui semble chose faite. Déjà des institutions monégasques se sont portées acquéreurs de certains d’entre eux !

Richard Martinet. Affine  Design. www.affine-design.com

Crédit photos : Rémy Schejbal.

Soyez le premier à commenter