Antibes le 17 Mars.
Après la pluie, beaucoup de pluie, le ciel affiche un bleu magnifique et l’on comprend pourquoi tant d’artistes et de peintres, séduits par la luminosité, ont séjourné après guerre sur la Côte d’Azur.
Magnifique la vue de l’ancienne partie fortifiée de la ville sur les mâts du port avec au loin les sommets enneigés des alpes italiennes.
Un enchantement cette promenade.
Devant la maison où vécut Nicolas de Staël, j’entends des miaulements de chatons. Un homme penché sur la poubelle d’où ils proviennent s’exclame :
« Regardez ce qu’ils ont fait ! Ce sont vraiment des salops »
Je m’approche, pensant trouver les petits chats à l’intérieur du sac plastique. Rien. De toute évidence, c’est lui qui imitait les miaulements.
Il éclate de rire : « C’est une blague ! Je vous ai bien eue « … Et oui j’éclate de rire à mon tour et lui dis qu’il m’a bien eue !
Réponse de l’intéressé : « Vous au moins, vous me parlez. Vous ne m’insultez pas. Les gens me disent que je n’ai pas le droit de leur faire peur, et certains qu’ils vont prévenir la police « .
Il doit exagérer. Bien sûr, il réclame une pièce que je lui donne volontiers.
Plus loin, le musée Picasso installé dans le château Grimaldi. Un édifice superbe où le peintre installa son atelier durant quelques mois de l’année 1946. Une terrasse très belle s’ouvre sur la mer.
Plus loin encore la sculpture de Nicolas Lavarenne baptisée « Défi ». Mais quel est donc ce défi ?

Celui d’oser marcher sur l’eau ….? « J’y vois plutôt un funambule s’élevant vers les étoiles et aussi la symbolique du pas vers l’inconnu, celui susceptible de bouleverser toute une vie… » explique Nicolas Lavarenne. (https://www.antibes-juanlespins.com)
« Je suis tellement heureux de cet écrin exceptionnel pour accueillir mon œuvre. Le cadre est splendide. C’est la seule zone piétonne où l’on offre aux promeneurs l’art, l’horizon et le grand large pour toile de fond ! ».