sois belle.

 

Promise, publie les résultats d’une étude sur le comportement des Françaises en matière de cosmétologie : soins de routine, beauté, et interventions esthétiques. Une évolution des mentalités qui n’est pas sans conséquences sur l’avenir des marques. En particulier celles spécialisées dans la lutte contre les effets visibles du vieillissement. Devront- elles demain cautionner des actes cliniques ou chirurgicaux, au-delà des soins complets qu’elles proposent ?

Les Françaises à la traîne

Leur comportement traduit avec un temps de retard ( est-ce un mal ?) l’évolution constatée dans d’autres pays, en particulier les USA et l’Amérique du Sud : les frontières entre routine de  soin, programme de soin complet et intervention esthétique s’estompent.
La réponse passe peut être par une structure de recherche et développement, (R&D) renforcée comme  l’investissement dans les cellules souches pour les soins anti-âge, à l’instar de l’entité LVMH Recherche près d’Orléans.Elle passe sans doute aussi par des marques sélectives cautionnées par des médecins ou des scientifiques reconnus. Aux Etas-Unis, Séphora réserve déjà un emplacement spécifique aux « lignes de docteur ».

Dans tous les cas, le marché européen de l’esthétique médical est en forte croissance

Les Françaises sont très renseignées. Lipoaspiration, injections de collagène  chirurgies mammaires, les jeunes surtout sont au fait de ces pratiques « démocratisées » par les magazines féminins.

Des préoccupations qui évoluent avec l’âge. De 15 A 34 ans : priorité à la peau douce et au visage éclatant mais pas uniquement !

12% des femmes de cette tranche d’âge, ont eu recours à la lumière intense pulsée,Epilation. le plus souvent pour une épilation définitive et au peeling dermatologique du visage, qui peut être plus ou moins profonds. Léger, il permet de retrouver une peau éclatante. Plus profond, il traite les signes du vieillissement voire les cicatrices d’acné. Selon un principe identique : une ablation d’une partie de la peau pour permettre à un composant chimique appliquée en surface d’agir.

Et si on regarde celles qui ont l’intention d’y recourir,elles sont plus de 3O %. 26 % envisagent de se faire traiter leurs vergétures et près de 20 rêvent d’une chirurgie mammaire contre seulement 7 % chez les plus de 54 ans. C’est vrai qu’à cet âge on a appris à vivre sans rêve de perfection et en faisant fi des diktats de la société !.

Un moindre enthousiasme ensuite jusqu’à 54 ans pour les interventions mais une préoccupation plus importante pour éliminer les marques du vieillissement ! Tâches de vieillesseLes femmes sont plus nombreuses à vouloir se faire enlever les tâches de vieillesse.

 Au-delà de 55 ans : l’intervention esthétique est à nouveau plébiscitée .

Sans surprise, le traitement anti tâches arrive également en tête des projets de Françaises (21%), et l’on voit naître des désirs de traitement des rides au laser(16%) ou encore de lifting (15%). C’est aussi l’âge pivôt ou la cosmétique céde le pas à deux types de comportements : le désir de s’assumer tel que l’on est et donc de revenir à une cosmétologie naturelle, moins agressive, plus protectrice d’un côté… ou bien, carrément à l’opposé, la volonté de s’investir dans des interventions plus lourdes mais dont les suites peuvent l’être également !

LES FRANÇAISES TOUTEFOIS ENCORE PEU ADEPTES DES INJECTIONS : Botox.Botox,acide hyaluronique, collagène. Guère d’enthousiasme pour ces substances. Barrière au moins autant psychologique (crainte des conséquences) que culturelle (la chirurgie esthétique n’est pas toujours acceptée par l’entourage), voire économique (Sois belle budget élevé)

 

METHODOLOGIE

Promise, société d’études et de conseil, spécialisée dans l’étude des marques du point de vue du consommateur, Mode de recueil : Access Panel en ligne.1er semestre 2014 .Taille de l’échantillon : 1.101.

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