prescrire et les 91 médicaments à ne pas prendre.

La revue Prescrire  dévoile sa liste de médicaments « plus dangereux qu’utiles » à éviter en raison des risques sanitaires « disproportionnés » qu’ils font courir.

« La persistance des firmes à les commercialiser et l’inertie des agences du médicament qui tardent à les interdire totalement exposent les patients à des risques injustifiés ».

Une liste noire, qui recense 91 médicaments, dont 82 sont vendus en France a été établie sur la base d’analyses publiées dans la revue au cours des années 2010 à 2016. Cette fois, Prescrire a inclue ceux qui sont autorisés dans l’Union Européenne, qu’ils soit commercialisés ou non en France. Le registre des traitements critiqués – cancer,  diabète, arthrose, allergies, maladie d’Alzheimer, nausées et vomissements – est vaste, que les médicaments en cause soient nouveaux ou anciens et les maux visés graves ou bénins.

Exemples avec des médicaments contre le rhume, des décongestionnants, comme la pseudoéphédrine, exposent à un risque de troubles cardiovasculaires graves voire mortels (poussées d’hypertension, AVC, troubles du rythme cardiaque). D’autres, censés soulager des maux de gorge ou des toux, comme le Muxol ou le Bisolvon, sans efficacité prouvée au-delà de celle d’un placebo, peuvent entraîner des réactions allergiques et des réactions cutanées graves, parfois fatales.

Pour Prescrire, le déremboursement est « un pis-aller » voire « une parade » quand l’agence française se heurte à l’impossibilité de retirer un médicament autorisé au niveau européen.

Cette liste fait l’objet d’un dossier spécial dans Prescrire de février, mise en accès libre sur son site: ( http://bit.ly/MédicamentsAécarter2017  ).

La Femme Qui Marche / AFP

 

 

 

 

 

 

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