saalfelden : ermitage autrichien cherche ermite pas trop farouche

Ni eau courante, ni électricité, mais un paysage somptueux et de nombreuses visites : la commune autrichienne de Saalfeden s’est mise en chasse d’un nouvel occupant pour son ermitage, l’un des derniers en Europe centrale.

Alois Moser, le curé de Saalfeden :

« Depuis sa création il y a plus de 350 ans, l’ermitage de Saalfelden a été occupé presque chaque année. Mais nous n’avons pas de successeur pour le dernier ermite. En raison de son caractère très spartiate, il n’est  occupé que d’avril à octobre, son occupant étant libre de passer l’hiver dans un endroit de son choix ».

Avec la municipalité, la paroisse a lancé un appel à candidatures pour ce poste –non rémunéré– qui » laisse beaucoup de temps pour la prière et le retour en soi. Mais le candidat doit être conscient que l’ermite de Saalfelden ne mène pas une vie solitaire : beaucoup de gens viennent se confier ».

ermitage carte

En effet, l’ermitage de Saalfeden, accroché à une falaise à 1.400 mètres d’altitude, avec une vue à couper le souffle sur les Alpes de la région de Salzbourg, dans l’ouest du pays, est voué à Saint-Georges. A ce titre, il attire chaque été des centaines de pèlerins et de randonneurs.

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Il n’y a pas que des désagréments à ces visites: certains pèlerins ravitaillent le lieu en eau, épargnant à l’ermite des heures de marche un jerrican au bras.

Après avoir été assumée pendant douze ans par un moine bénédictin, la fonction d’ermite de Saalfelden a été occupée l’été dernier par un ancien prêtre et psychothérapeute viennois, qui a choisi de retourner à la vie civile au bout de six mois.

Candidatures à envoyer avec le 15 Mars :

« Les candidats n’ont pas besoin d’être des ecclésiastiques, mais ils doivent bien entendu avoir un lien avec la foi chrétienne. Ils ne doivent pas non plus s’engager pour une longue période, même si nous souhaitons qu’ils restent le plus longtemps possible ».

Ermite la nuit mais confesseur le jour, si je comprends bien !

La Femme Qui Marche/AFP.

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