le before work !

On connaissait l’after work. Faire la fête dès la sortie du boulot au lieu de rentrer chez soi pour ressortir plus tard dans la soirée. Voilà le before work. Pas sorcier de comprendre qu’il s’agit de s’amuser dès potron minet avant d’aller travailler.

le before work vient de Londres.

 Direction le Canary Warf, le très beau quartier d’affaires qui se déploie sur les bords de la Tamise. Nathaniel y travaille. Mais ce matin là, s’il s’est levé si tôt ce n’est pas pour rejoindre son bureau mais pour un before work. 
Ou comment faire la fête sans alcool ni drogue de bon matin.

«On a commencé il y a un an et demi avec seulement 26 personnes», explique Samantha Moyo,  la cofondatrice du club où il se rend. « Maintenant, on est plusieurs milliers à chaque fête, et on est présents dans seize villes», comme Paris, New York, Bangalore ou Tokyo. Certaines tribus célébraient jadis la vie en dansant aux premières lueurs de l’aube. C’est ce que nous faisons, plusieurs milliers d’années plus tard, dans un environnement urbain», ajoute-t-elle.

Les fêtards profitent d’un bar à smoothies.

Celui-ci propose par exemple l’«Incredible Hulk, boisson verte, à base de pomme, banane, citron vert, épinard et spiruline (une algue). Dans la salle, un DJ,  combinaison moulante rose fluo, s’est installé derrière ses platines.

Il est 6 H 15.

Certains arrivent habillés de longs pyjamas. D’autres déguisés en tigre, ours ou cheval. D’autres enfin, en baskets et short plus attirés par le côté fitness de l’aventure.  » A peine commencée, cette journée est déjà réussie!», s’exclame Kaye, 35 ans, pantalon doré, chaussures roses et ailes de papillon arc-en-ciel dans le dos.

«C’est bien la première fois que je me lève à 5h du mat’ pour aller bosser en restant sobre et sans rien boire d’autre que des cafés et des smoothies…», glisse le DJ. Il explique avoir joué «une musique différente, plus légère, et plus facile, parce que les gens viennent juste de se réveiller».

before work. DJ

Mais voilà le jour éclaircit. Et ce n’est pas tout. Il faut aller    bosser. Une française, Marie-Caroline Petit, 28 ans est  visiblement conquise. «C’était inhabituel, et c’est pour ça qu’on est  venus. Il y a l’ambiance très particulière du matin, plus  dynamique, plus saine, et sans alcool». Quant à savoir si elle ne  redoute pas de piquer du nez dans la journée, «On en reparle à  16h00!» dit-elle.

Source : Quotidien 20 minutes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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