du cuir d’ananas ou de châtaigne ? des vêtements créés avec ce que l’on jette. vin et Omi.

Vêtue d‘une tenue composée de matériaux recyclés, Debbie Harry, chanteuse de Blondie et muse des années 80, s’est élancée, pour le défilé printemps-été, sur le podium londonien des créateurs VIN + OMI, à l’origine d’une ligne de vêtements « durables ».

Dans sa robe dorée éco-responsable, l’ex-icône punk explique que le monde est à « un tournant » et doit faire face à la problématique du gaspillage.

Podium spécialement pensé : par terre, du plastique sur lequel les mannequins tentent de slalomer avec élégance et au mur, le nom des deux créateurs mais aussi des pancartes avec des messages comme: « Réveillez-vous » ou encore « espoir ».

Une grande partie de la nouvelle collection a été réalisée à partir de plastique recyclé. Les créateurs ont débuté il y a sept ans avec des t-shirts réalisés à partir de bouteilles de plastique. Il fallait onze bouteilles pour faire un tee-shirt. « Aujourd’hui, vous pouvez créer des pièces qui ressemblent à de la fourrure », détaille Vin.

Mais ils entendent créer de nouveaux matériaux. « Nous travaillons avec un scientifique en Espagne qui utilise la peau des ananas pour la transformer en cuir » . Et « nous regardons comment faire la même chose avec des châtaignes car nous en avons beaucoup ici (en Angleterre, ndlr), et leur texture est proche de celle des ananas ».

Seul problème: le prix des vêtements n’est pour l’heure pas abordable pour toutes les bourses en raison du coût de fabrication. Mais les créateurs affirment être disposés à partager leurs secrets de fabrication avec l’industrie de la mode.

La Femme Qui Marche avec / AFP.

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