ni jean, ni basket au cercle de l’union interalliée.

Le Cercle de l’union interalliée, ou l’Interallié comme le nomment ses membres plus simplement, est un lieu délicieux.

Un lieu magnifique, celui de l’hôtel Perrinet de Jars, 33 rue du Faubourg Saint-Honoré, à deux pas de l’Elysée avec des salons et des jardins somptueux.

Ses membres sont pour la plupart des dirigeants d’entreprise, des écrivains, des artistes, des diplomates, des personnalités politiques, des officiers supérieurs…Bref , ce petit monde qui compte à Paris, ou censé compter.

Le personnel à l’accueil se montre charmant. Car voyez vous, l’Interallié a son dress code : pas de jean, pas de basket et une cravate pour les hommes.

Et même en temps de Covid-19, les hommes qui l’auraient oublié peuvent en choisir une de cravate dans un présentoir, à l’entrée.

J’avais pris bien soin de ne pas mettre de baskets trop voyantes pour y aller conviée par la maison Hugo & Victor à goûter la carte des pâtisseries et notamment sa bûche de Noël imaginée avec le Champagne Barons de Rothschild. 

Personne ne m’a fait la moindre remarque sur mes Spring court. En toile les Spring Court mais chic ! Il faisait très chaud ce jour-là.

Mais ce qui m’a fait rire, c’est de voir que toutes les vitrines des couturiers aux alentours n’affichent que ça dans leur vitrine : des baskets, en 2020, on dit d’ailleurs plutôt des sneakers, dont certaines sont tellement énormes qu’elles en sont monstrueuses ! Regardez les lacets de Lanvin.

Bref. Quand on est membre du Cercle de l’union interalliée, on ne fait pas son shopping dans le Faubourg !

 

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