pas question de partager mon parapluie, non mais !

Je n’en reviens toujours pas.

10 H ce matin, place de la Concorde. La RATP n’a pas prévu d’abri bus car l’arrêt du 72 est provisoire. Il se met à pleuvoir. Une femme, la cinquantaine, ouvre son parapluie. Je cherche à en faire de même. Zut, rien dans mon sac,  je l’ai oublié. Je m’approche d’elle pour lui demander si elle peut abriter mon bout de frimousse, mes cheveux en fait, et mon sac. A son air ahuri, je me dis qu’elle ne parle pas français. Je m’adresse à elle en anglais. Bingo, elle ouvre la bouche pour me répondre. Elle est anglaise. Mais c’est moi qui vais la faire répéter trois fois car je ne suis pas sûre de bien comprendre sa réponse.

« Non », me dit-elle. Vous n’aviez qu’à prendre votre parapluie.Le mien n’est pas si grand. Je ne vais pas me mouiller pour vous ».

 

 

Je me retourne. Entre temps, est arrivé un parapluie noir au bras d’un charmant jeune homme qui tout naturellement, sans avoir entendu la teneur de notre conversation, m’a proposé son hospitalité. Nous avons devisé très agréablement dans le 72. Je n’ai pas perdu au change.

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