Salades ou légumes en sachet prêts à l’emploi ?

Qui d’entre vous achète des salades en sachet ? Oui , Non ?

28 % des Français seulement n’en achètent jamais.. Et pourtant si vous aimez en manger, à chaque fois, cela vous fait gagner 10 minutes par rapport à la préparation d’une salade en vrac : 7 minutes pour l’épluchage, le tri, le lavage plus 3 minutes d’essorage. Ce sont les professionnels qui ont compté !

Ceux qui en achètent insistent sur le côté pratique, rapide, prêt à l’usage et facile à stocker.

Mais le temps de gagné n’est peut-être pas votre affaire ! On en perd tellement par ailleurs !

Quoiqu’il en soit, le marché des légumes prêts à l’emploi se porte bien, multiplié pratiquement par 5 en 30 ans.

Avec en vedette la salade, légume rêvé car peu calorique, qui apporte fibres et bonnes vitamines : les laitues en tête, les jeunes pousses et la mâche, les mélangées les chicorées et loin derrière , cresson salades et crudités.

Le docteur Laurence Plumey, médecin nutritionniste, affirme que la salade en paquet a les mêmes qualités nutritionnelles que la salade verte en vrac. En effet, elle est mise en sachet très rapidement après avoir été ramassée principalement à la main. Elle est protégée de la dégradation pendant 8 jours au réfrigérateur !

salades en sachet pour une belle couronne de noêl

Reste cette vieille idée fausse qu’il faut laver les légumes prêts à l’emploi en les sortant du paquet . Vous êtes 30 % à les rincer rapidement et 10 % à les relaver totalement. De l’eau gâchée explique le SVFPE, le syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi : ils se consomment directement à la sortie de l’emballage ». Les salades notamment sont rincées à l’eau glacée ce qui permet d’éliminer les résidus de chlore de l’eau du robinet.

Végétaux prêts à l’emploi pour un jolie salade coquilles Saint Jacques et crevettes.

Les légumes, eux, champignons, choux etc.. sont coupés pour être cuits dans les woks et les radis, les tomates cerises ou les baby-carottes sont à croquer pour les apéro. 44 % des acheteurs se procurent par ailleurs des herbes aromatiques comme ciboulette, persil, coriandre ou menthe…

Ce qui en fait des aliments recherchés par la restauration qui consomme un tiers des végétaux prêts à l’emploi. Cela permet aux chefs de rajouter de la couleur et des légumes à des plats simples.

Qu’en est-il du goût ? il faudra faire des tests.

Bien sûr vous n’irez pas les acheter au marché en les choisissant. Et pour ne pas effrayer les consommateurs, un sachet ne doit pas coûter plus de 3 euros.

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