La voilà la maison bleue de Maxime Le Forestier à San Francisco. Mais est-ce bien elle ?
« C’est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l’on vient s’asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s’embrume
San Francisco s’allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Psylvia, attendez-moi »
Maxime Leforestier ne l’a pas reconnue facilement, ni son entourage. En tout cas lorsque le mystère de la maison bleue fut percé au bout de 30 ans, elle affichait une façade verte ! Peu importe. Polydor s’est allié à un fabricant de peinture pour lui redonner sa couleur mythique. Alors bien sûr, on l’imaginait perdue sur la colline et plus mystérieuse, la maison de Maxime Le Forestier et avec de l’herbe comme le veut la chanson… Et plus originale car ce quartier de « Castro » (aujourd’hui habité par beaucoup d’homosexuels) regorge de petites maisons semblables, toutes très charmantes au demeurant. Et d’autres aussi somptueuses.
« Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu’à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux, on s’endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Psylvia, attendez-moi »
Mais les années ont passé et les marteaux piqueurs avec. Et ce matin, les ouvriers qui travaillent sur le chantier de la maison d’à côté regardent d’un air étonné ces touristes qui viennent la photographier au 3841 de la 18 ème rue. Qu’a-t-elle de plus que les autres ? Si vous saviez ! Et on repart en fredonnant.