la lèpre : pourquoi donner à la collecte Raoul Follereau ?

Nous avons tous en mémoire une léproserie, parfois aperçue dans des endroits très reculés.  Pendant de longues années, les malades ont été parqués comme des pestiférés dans ces hôpitaux qui leur étaient réservés. La lèpre, symbole de l’exclusion, sans être en général très contagieuse,  est favorisée par la promiscuité, la précarité,  la pauvreté, le manque d’hygiène également et l’ignorance.

La lèpre ne signifie pas grand chose pour nous européens. Elle renvoie à un autre âge puisqu’elle ne sévit plus sous nos latitudes. Mais cette maladie n’en est pas pour autant éradiquée. lèpre. Enfant.Près de 216 000 cas ont été dépistés en 2013 soit un nouveau cas toutes les 2 minutes.

Dans l’Océan Indien, Mayotte, département français, est l’un des territoires les plus concernés. La maladie touche 3,7 habitants sur 10 000. Comme en Guyane, elle y est considérée comme endémique, c’est à dire importante et permanente.

Une maladie de peau tropicale insidieuse.

La lèpre commence pas une tache. Une tache banale et indolore. Les lépreux ne savent pas repérer l’évolution de la maladie car ils deviennent insensibles à la douleur. Ils peuvent se brûler à cause d’une poêle trop chaude ou se blesser les pieds en marchant sur du verre coupant sans s’en rendre compte. Les blessures du coup s’infectent, atteignent les os,ce qui peut conduire à des amputations. La lèpre, ou maladie de Hansen, due à un bacille touche essentiellement la peau, les muqueuses et le système nerveux. Elle se transmet par la salive ou les sécrétions nasales lors de contacts étroits et fréquents avec un sujet infecté et non traité.

Or, la lèpre, détectée à temps, peut se guérir avant qu’elle ne provoque de graves séquelles. Car le Mycobacterium leprae ne se reproduit que très lentement. Depuis une trentaine d’années, la polychimiothérapie, composée de trois antibiotiques qui la soigne en quelques mois seulement est donnée gratuitement par l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé.

Communiqué quête Fondation Raoul Follereau. Pour casser les préjugés, les associations doivent répéter inlassablement que    contrairement à des croyances populaires, la lèpre n’est ni héréditaire, ni le    signe d’une malédiction divine, et qu’elle est peu contagieuse.

 

 

 

 

Soyez le premier à commenter