La scène se déroule à Drouot, l’hôtel des ventes aux enchères bien connu de Paris, hier en fin de matinée.
Un acheteur s’énerve et prend à partie Yann le Mouel, le commissaire priseur de la vente d’affiches de collection qui a lieu à 14 H. Comme il se doit, les affiches sont exposées au public. Le ton monte. Il est question de toilettes fermées. Le visiteur se plaint d’être obligé de payer un café dans l’un des bistrots des alentours pour aller se soulager alors qu’il bénéficie d’une sorte de carte de membre de Drouot, si j’ai bien compris….
Une fois l’acheteur énervé parti, je m’approche du commissaire priseur pour lui demander de quoi il retourne. Et lui de me répondre :
» Oui, les toilettes sont fermées. Ce n’est pas de ma faute si certains professionnels de Drouot baptisent les murs de leurs excréments.. »
« (Oups, je ne m’attendais pas à cela…) ».
« Ce n’est pas de ma faute si des exhibitionnistes y agressent les femmes de ménage et si elles ne veulent plus nettoyer les toilettes ».
« Double Oups ».
« Ce n’est pas de ma faute si on a trouvé plusieurs fois des homosexuels en train d’y forniquer « …
« Triple Oups « .
Une collaboratrice de l’étude laisse échapper cette phrase dans un long soupir . « Et oui, les toilettes de Drouot sont les plus sales de la planète… » Et une autre précise : » il n’y a pas que des gens bien à Drouot ! »
Les toilettes les plus sales de la planète…. !