Les jeux de société ont le vent en poupe et parmi eux les jeux de cartes y compris auprès des jeunes.
Bridge, poker, belotte (http://www.belotenotdead.com/diga), les jeux se sont modernisés et les cartes avec. Grimaud par exemple commercialise de jolies cartes fluo . Waouh ! dispo aux Galeries Lafayettes et au BHV. 3000 jeux par couleur, il y en a 5. http://cartamundi.com
Mais revenons aux jeux de cartes que les jeunes aiment en soirée. Des jeux qualifiés de jeux à boire et qui, comme son nom l’indique, poussent à la consommation…Il semblerait que cela anime les débuts de soirée trop plan plan… La Chocholle, par exemple. A partir de trois joueurs. Le but « étant de faire boire un maximum les autres joueurs tout en buvant un minimum ». Attention, il faudra un minimum de stratégie ! En étant immoral, on dira que cet apprentissage pourra « re-servir » notamment dans certaines circonstances de la vie professionnelle !
Mais est-ce bien raisonnable ?
Et revenons au « Perchoir » de Ménilmontant et à celui du Marais, à Paris, rooftops parisiens directement inspirés de ceux de New York : ils se sont associés avec le maître cartier Grimaud pour proposer des jeux spécialement édités aux deux noms.
On y joue sur place, l’hiver sous un plaid et un poêle, moyennant une caution ou on les achète: 10 euros le paquet.
Le Perchoir de Ménilmontant est un endroit que la Femme Qui Marche aime bien même si l’accueil y est parfois franchement détestable. Sachez par exemple que les soirées privées sont en fait l’occasion de faire payer un droit d’entrée. Prévoyez d’arriver tôt pour venir prendre un verre….La queue peut s’avérer longue, ou tard…Et ne vous fiez pas à l’arrivée un peu glauque. La vue à 360 degrés sur les toits vaut le détour.
Petit rappel historique :
En France, on retrouve des traces de la carte à jouer au XVIe siècle. Au cœur d’une véritable institution familiale, le maître cartier Jean Hémau, fait ses gammes à Épinal en fournissant la cour et les princes durant près d’un siècle.
Cependant, le jeu est fréquemment perturbé par des fraudes commises par des joueurs professionnels qui utilisent des cartes pipées. Ce qui amène le duc Léopold, en 1726, à en réglementer fabrication et vente. Toutes les enveloppes des cartes seront alors dans l’obligation de porter une empreinte. Et la fabrication de cartes ne deviendra autorisée que dans les villes de Nancy et Épinal. Par la suite, ne pouvant plus faire face aux contraintes administratives trop importantes, deux maîtres cartiers Jean-Charles Pellerin, d’Épinal, et Letourneur-Dubteuil, cèdent leur imagerie à la maison Grimaud.
Musée de la carte à jouer : Visite virtuelle grâce à Google street view sur le site www.issy.com/musee. Adresse : 16 Rue Auguste Gervais, 92130 Issy-les-Moulineaux. Téléphone : 01 41 23 83 60