Toujours plus ! Le yoga mis à toutes les sauces. Du beer yoga » (yoga en buvant de la bière) au « paddle yoga » (sur une planche de paddle) ( c joli à voir) ou au « goat yoga » (avec des chèvres) en passant par le « flying yoga« , où l’on se suspend à un drap pendu au plafond en défiant les lois de la gravité…..
Non le dernier yoga qui fait le « buzz » nous vient de Birmanie. Il s’agit du « climbing yoga« , qui se pratique au sommet d’un mur d’escalade.
C’est une jeune femme de 32 ans, ancienne avocate devenue prof de yoga, qui a eu l’idée de « mélanger yoga et escalade » il y a six mois, quand elle s’est initiée à la grimpe. Il faut dire que que certains grimpeurs le pratiquent ( mais lequel ?) avant d’attaquer une paroi, pour s’échauffer le corps.
Khin Myat Thu Zar :
« La sensation n’est pas la même quand on fait du yoga sur le mur ou au sol. » « Les choses changent. Les habits de sport sont tendance maintenant en Birmanie. Murs d’escalade et salles de gym se multiplient. Je veux que le monde entier sache que l’on fait du +climbing yoga+ (yoga-escalade) en Birmanie!« . Son prochain projet: emmener ses élèves pratiquer le yoga-escalade en extérieur, sur de vraies parois de pierre, pour que la communion avec la nature soit enfin complète.
En attendant, le club d’escalade Climb’O clock, récemment ouvert dans le centre de Rangoun, capitale économique birmane en pleine mutation, l’a autorisée à proposer ses cours sur son mur d’escalade. Ses sessions, qui débutent par un échauffement collectif au sol, attirent une majorité de femmes. Le mur d’escalade ayant été construit au rez-de-chaussée d’un immeuble, les passants curieux peuvent voir ces femmes en tenue lycra monter une à une sur le mur d’escalade, équipées d’un harnais et assurées par un employé du club.
La relaxation inhérente au yoga est décuplée en hauteur.
Une séance d’une heure coûte près de dix euros, une somme importante dans un pays qui reste l’un des plus pauvres d’Asie, après des décennies de junte militaire et de fermeture au monde. Et si de nombreux habitants de la capitale, femmes comme hommes, continuent de porter la longue jupe traditionnelle dite longyi, de plus en plus la troquent régulièrement pour des pantalons et baskets.
La Femme Qui Marche avec / AFP. Crédit photo : Roberto Schmidt.
