le quart d’entre nous obèse en 2045 ?

Je ne serai peut-être plus de ce monde et je n’ai pas envie de voir cela….

Si la tendance actuelle se confirme, près d’un quart de la population mondiale sera obèse en 2045.

Voilà l’avertissement lancé par des chercheurs qui sont intervenus au Congrès européen sur l’obésité à Vienne qui se sont basés notamment sur les chiffres donnés par l’OMS, selon lesquels 13% d »adultes (11% des hommes et 15% des femmes) l’étaient il y a deux ans.

« Le cours des choses peut être inversé, mais il faut pour cela des politiques volontaristes et coordonnées »

Une projection qui cache des disparités selon les pays. Par exemple, si la tendance actuelle se maintient, plus de la moitié (55%) de la population des États-Unis sera obèse en 2045..…………. »Cette hausse de l’obésité s’accompagnera d’une augmentation des cas de diabète de type 2, qui passeront de 9% de la population mondiale en 2017 à 12% en 2045, soit une personne sur huit ». Pour les stabiliser, il faudrait faire baisser le taux d’obésité à 10% de la population mondiale.

Surpoids et obésité sont mesurés selon l’indice de masse corporelle (IMC), qu’on obtient en divisant le poids par la taille au carré. Au-dessus de 25 pour un adulte, on est en surpoids et à partir de 30, on parle d’obésité.

Officiellement tous deux sont liés à l’alimentation et au mode de vie et on  conseille de limiter la consommation de lipides et de sucres et d’avoir une activité physique régulière. Mais on sait que ce n’est pas aussi simple que cela.

« Chaque pays est différent, du point de vue génétique, social et environnemental, c’est pourquoi il n’y a pas de recette unique. Chaque pays doit privilégier la stratégie qui lui correspond le mieux ».

La Femme Qui Marche avec /AFP.

1 Comment

  • Répondre juillet 3, 2019

    Béatrix

    Effectivement, tant que l’industrie agro-alimentaire fabriquera et vendra des produits de très basse qualité remplis de sel, sucre et d’acides gras trans, on ne résoudra pas la question de l’obésité.
    On ne la résoudra pas non plus en se limitant à une question de rapport entre les calories absorbées et les calories dépensées.
    Il est paradoxal de constater que depuis 50 ans qu’on cherche à faire maigrir les gens, tout ce qu’on a réussi à faire c’est leur faire prendre de plus en plus de poids, et augmenter la prévalence.
    Alors ?
    S’intéresser aux causes, et en particulier psychiques, pourrait permettre d’avancer. Stigmatiser et discriminer, dans une société où la minceur (quand ce n’est pas la maigreur) est un modèle, c’est aggraver le problème. Opérer d’une chirurgie bariatrique une femme qui a vécu, comme enfant ou comme adulte, une violence sexuelle unique ou répétée, c’est de la boucherie s’il n’y a aucune prise en compte du traumatisme, ni accompagnement psychologique sur le long terme.
    Réduire la personne humaine à une question de poids et de volume, c’est négliger l’essence même de son humanité.

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