Cela vous a surement échappé mais on a célébré samedi dernier, la journée mondiale du lavage des mains ! Et ce chiffre est tiré d’une étude demandée tous les ans depuis 5 ans par SCA, Groupe international leader des produits d’hygiène, sur justement les attitudes et les habitudes en matière d’hygiène.
Et oui l’hygiène, cela commence par le lavage des mains.
« Le pouvoir est entre nos mains ».
En effet, l’hygiène des mains peut être considérée comme un enjeu de santé publique, notamment dans la prévention des maladies. Chaque jour 1 400 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies diarrhéiques causées par l’absence d’eau salubre, d’assainissement et de l’hygiène la plus élémentaire. Or, se laver les mains au savon constitue une barrière simple et pas onéreuse contre l’infection.
L’étude SCA Hygiene Matters révèle également le rôle prépondérant des mains lavées dans la sensation de confort des individus et dans la perception qu’ils ont d’eux-mêmes en société. Ainsi, 78% des Français affirment se sentir mal à l’aise en public lorsque leurs mains sont sales. Avec ce « paradoxe » : 80% d’entre eux se croient irréprochables mais ils sont 87% à penser que leur entourage ne se les lave pas suffisamment ! La faute aux autres donc !
L’hygiène des mains : un enjeu social différemment perçu par les Hommes et les Femmes.
Au sein du couple, si Monsieur et Madame sont respectivement convaincus de se laver suffisamment les mains dans la journée, en réalité les femmes se les lavent deux fois de plus chaque jour. Quelle conclusion en tirer ?
En liant l’hygiène à la santé et au bien-être en société, cette étude met en lumière des sujets souvent occultés, par gène ou manque d’information avec deux tendances majeures : le tabou autour de la menstruation, dans de nombreux pays et le déséquilibre marqué entre hommes et femmes dans leur participation aux tâches liées à l’hygiène.
Ainsi, 7 femmes sur 10 (72%) dans le monde n’ont jamais parlé de leurs règles avec leur partenaire, et plus d’une femme sur 2 (54%) se sent mal à l’aise en société lorsqu’elle a ses règles. En Europe, 40% des hommes contre 22% seulement des femmes affirment que les tâches ménagères de nettoyage du domicile sont « partagées » au sein de leur foyer.
Mais bizarrement, l’étude n’évoque pas la nécessité de s’essuyer les mains après se les être lavées.
Etude réalisée auprès d’un échantillon de 12 000 personnes de 16 à 56+ ans, réparties dans 12 pays (1 000 par pays) : Etats-Unis, Mexique, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Espagne, Pays-Bas, Italie, Suède, Russie, Chine, Inde.
