montpellier.guaté mao. des pochoirs pour des visages.

Montpellier, rue Saint Pierre. Spectacle saisissant que celui de la cathédrale et de son porche. Je reste là épatée…Mais très vite, je sens comme un regard…Pourtant,personne. Ni dans la rue, ni au dessus derrière les fenêtres….. Et tout à coup ce visage dans un coin d’un mur un rien décrépi qui fait l’angle…On a l’impression que l’homme se cache pour mieux observer et qu’il attend.

En bas à droite une signature, Guaté Mao.

Le lendemain matin, en ouvrant la fenêtre de la chambre de l’appart’hôtel Odalys (super plan en cette fin janvier), la même impression. Et oui, Guaté Mao a aussi « frappé » au coin du pont qui mène gare Saint Roch….

Guaté Mao mais qui est ce street artist ? Direction internet. Et en effet, Guaté Mao a vécu 5 ans à Montpellier.

« Mon pseudo est un mélange entre le nom d’un pays que j’aime, le Guatemala, et mon prénom. Je travaille seul. Je me balade constamment avec mes derniers pochoirs sous le bras et mes bombes dans le sac, aussi bien de jour comme de nuit et je peins dès que je trouve un support qui me semble adapté.J’essaie de trouver des supports qui se marient bien avec mes formats, mes couleurs et mes sujets. »

« Pour réaliser mes œuvres, j’utilise la technique du pochoir en plusieurs couches, généralement trois, réalisées à partir de photos »

Ses sujets représentent tour à tour des adultes et des enfants, parfois vêtus d’habits traditionnels, issus du monde entier. Il utilise ses propres photos mais il ne s’interdit pas de piocher, parfois, chez d’autres photographes, pourvu qu’ils dégagent une expression qui les transcende.
Auourd’hui, Guaté Mao vit en région parisienne à Saint-Denis. On trouve ses créations autour  du marché, et  de la gare, « des lieux de vie où tout le monde se croise ». » www.urbacolors.com/fr/artist/guatemao

Crédit Photo : Bogdan Rousset.

La Femme Qui Marche / lejsd.com/content/guat%C3%A9-mao-donne-des-visages-aux-rues

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