la guerre que livrent les taxis aux autres chauffeurs va-t-elle mal tourner ?

La presse se fait l’écho des incidents qui se produisent entre les chauffeurs de taxi et ceux de la société Uberpop. C’est le titre du Parisien de ce lundi matin en une :  » En Ile ­de ­France, le conflit entre les taxis et la société UberPop tourne à un jeu de cache-cache parfois très tendu                        « .

Pas que Uberpop. HEETCH aussi.

Voilà « l’aventure » désagréable que m’a racontée Mathieu :  » Dans la nuit du 13 au 14 juin. 4 heures du mat.Pont Alexandre III à la sortie de la boite de nuit du Showcase à Paris. Avec 3 amies, nous décidons de rentrer. Et nous commandons une voiture via HEETCH avec mon téléphone portable. En l’attendant, on remarque à une vingtaine de mètres une voiture de particulier encerclée par une quinzaine de personnes. Je trouve cela étrange, mais il est tard et je n’y prête pas plus d’attention que cela. Le VTC arrive. On s’apprête à monter lorsqu’un groupe de personnes, sorties de je ne sais trop où, entoure la voiture.

Un simple jeu de cache-cache ? 
Sur un ton très ferme, ces hommes nous demandent de sortir, car c’est un « transport illégal ». Le ton monte car nous voulons des explications.  » On » me demande de « fermer ma gueule et de rentrer chez moi avec un vrai taxi ».  Les portières sont ouvertes. Nous n’avons pas eu le temps de les fermer. L’un d’eux menace le chauffeur, puis attrape le bras de mes amies. Je reçois 2 coups de pieds à l’épaule et il profère des menaces physiques à mon encontre. Nous descendons de la voiture puis je vois que l’un d’entre eux est en train d‘essayer de dégonfler un pneu avec une clef ».

Voilà ce que disait BFM-TV, il y a quelques jours : « le ton ne cesse de monter entre les taxis et les chauffeurs d’UberPOP, le service de transport entre particuliers à prix cassés.Lors d’opérations coup de poing, comme cette nuit encore sur les Champs-Elysées, des taxis obligent des passagers à descendre d’une voiture d’Uber pop.( J’ajoute que les mêmes incidents se déroulent en province). Les policiers ont été obligés d’intervenir mais n’ont procédé à aucune interpellation ».

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