En tartare tel que le sert le restaurant de l’hôtel Rio Serrano à Torres del Paine, le guanaco c’est drôlement gouteux.
Mais j’entends d’ici les larmes des âmes sensibles. Alors j’arrête là.
Voilà donc que nous croisons nos premiers guanacos au Chili. On les voit en groupe, sauf si vieillissants ou malades, ils s’isolent.
Le guanaco, camélidé sauvage, appartient à la famille des chameaux et se rencontre en Amérique du Sud principalement dans les Andes. Apparenté au lama, il n’a pas été domestiqué. Malgré quelques croisements, le lama, animal domestique, descend du guanaco, animal sauvage, alors que l’alpaga, animal domestique, descend de la vigogne, animal sauvage.
Le guanaco, herbivore, se nourrit d’herbes, de feuilles d’arbustes, et de diverses plantes et de champignons.
Brun et blanc, un cou long et mince, une petite tête mais de grosses oreilles, un museau mince, une lèvre supérieure fendue, son poids varie de 110 à 120 KG.
Le guanaco, plus violent que le Lama, mord, crache, frappe avec son cou et ses pattes arrières. Mais ceux que nous avons vus d’assez près n’ont manifesté aucune animosité. Nous avons été discrets !
Il se montre très gracieux lorsqu’il court ou qu’il saute une de ces barrières qui longe la route.
De novembre à février, il se reproduit. La femelle est en gestation durant 11 mois. Le petit devra faire très attention au condor, l’un de ses prédateurs avec le puma. Il peut vivre 30 ans.