5 décembre :
Sandrine Sarroche a retrouvé de sa superbe sur PP dans l’émission » Zemmour et Naulleau ». A nouveau éblouissante face à Maître Jakubowicz, le 27 novembre et Jean-Pierre Raffarin avant hier soir. Merci Sandrine.
2O Novembre :
Sandrine Sarroche fait rire. On rit de bon coeur et on rit intelligent. Cela fait un bien fou !
Mais à y regarder de plus près à quoi ça tient le talent ? A quoi tient le talent de l’humoriste Sandrine Sarroche ?
La galerie des personnages qu’elle décrit n’a rien de follement original : la snobinarde de gauche, un rien salope devant la jeune provinciale devenue parisienne, l’adolescente accro au portable et aux réseaux sociaux, le blues de la jeune maman et les difficultés de la maternité, la gardienne d’immeuble portugaise lasse des ardeurs incessantes de son mari….
On peut penser à Sylvie Joly. Mais excepté l’humour absurde, on trouve chez Sandrine Sarroche un petit quelque chose de Raymond Devos : une écriture au cordeau, ciselée dont les mots rebondissent. Sans compter que cette fille là, ancienne avocate toulonnaise devenue humoriste, sait tout faire : écrire certes mais aussi sur scène bouger, interpréter, et chanter divinement.
MERVEILLE, car brillante, déjantée, professionnelle et rafraîchissante. Subtile souvent…..Sandrine Sarroche sait également émouvoir. Le public, plutôt CSP PLUS (la classification existe-t-elle toujours ?), applaudit à tout rompre, debout, à la fin du spectacle où elle emprunte les costumes de chansonnier.
Il faut la voir dans « Zemmour et Naulleau » sur Paris Première le mercredi soir. Et cela même si depuis deux ou trois semaines, elle n’est pas aussi éblouissante. Les invités scotchés se demandent souvent de quelle planète elle débarque lorsqu’elle commente l’actualité de la semaine. Chaque chronique se clôture par une chanson en forme de pastiche dont certaines nous dit-on sont partagées des milliers de fois sur les réseaux sociaux. On peut également suivre Sandrine Sarroche dans l’émission de Stéphane Bern, le jeudi sur RTL.
Sandrine Sarroche. Palais des Glaces à 21 H 30 dans la grande salle du Théâtre (jeudi, vendredi, samedi) jusqu’au 30 décembre.
37, Rue du Faubourg du Temple. 75010 Paris.
Musiques originales : François Bernheim et une mise en en scène très réussie d’Eric Théobald.