Des camions qui déballent
Des légumes et des fruits
Des goûts et des couleurs
Des saveurs infinies
Des parfums nostalgie
C’est la ville dans la ville
Le ventre de Paris
La marée, l’aligot
Le champagne coule à flots
C’est l’Étoile qui régale
Mon bistrot l’idéal!
C’est ma vie dans les Halles
Un théâtre, un vrai bal de marchandises
Calibrées, contrôlées
À volonté sûr de lui
Investi, l’producteur c’est son ami
Tope là bandit!
J’continue mon périple
Vers le bâtiment E2
J’en oublie les fromages
Leur aspect délicieux
Une mangue qui m’attire
Son prix me fait fuir
Un oignon qui pleure
La palette du bonheur
Qu’est ce tu racontes bibi
Pour cette resserre pourrie
5 si tu veux pas un kopeck de mieux!
Réfléchis pas longtemps car le temps c’est de l’argent .
Je reste moi.
Comme un refrain qui revient
Chercher la flamme
Sous les états d’âme
Même si les gens ne m’aiment pas
Même si les gens comprenn »ent pas
Je reste moi
Même si l’amour est éteint
Même si mes rêves sont vains
Je reste moi
T’aurais pu venir à moi
J’aurais pu fondre pour toi
Froide est ma bouche
Je suis sur la touche
Je vacille , je m’emmêle
Dans les cils de toutes celles
Retour de femme
Comme un refrain qui revient
Chercher la flamme
Sous les états d’âme
Même si les gens ne m’aiment pas
Même si les gens comprennent pas
Je reste moi
Même si l’amour est éteint
Même si mes rêves sont vains
Je reste moi
T’aurais pu venir à moi
J’aurais pu fondre pour toi
Froide est ma bouche
Je suis sur la touche
Je vacille , je m’emmêle
Dans les cils de toutes celles
Retour de femme Stop les états d’âme «
Michel Fichel mène carrière dans la chanson, avec du talent et une gouaille des faubourgs. Sa casquette à la cubaine cache une calvitie qu’il ne dévoilera qu’une seule fois durant son concert.