Acte II du confinement. Sondage Deskeo, opérateur de bureaux flexibles qui a interrogé 11 213 personnes . Une période qui n’a rien à voir avec le premier confinement.
Résultat : 88 % des entreprises imposent à leurs salariés de venir
au bureau pendant le confinement. (38 % tous les jours, 39 plusieurs fois par semaine, et 11 ponctuellement). Seulement 12 % restent totalement confinés en home office.
Plus d’1 Français sur 2 comprend cette nécessité d’être présent au bureau en ce moment. A terme, la majorité des Français préfèrera travailler au bureau le plus souvent possible. Les fervents défenseurs du télétravail ne représentent que 11% de la population.
Globalement, ce sondage montre que l’appétence pour le télétravail s’essouffle à mesure que la crise s’allonge. Plus généralement, les Français sont désormais répartis en trois catégories :
1/ Les sédentaires (51%) : le télétravail forcé dû aux confinements a été un épisode difficile à vivre. Ils ont hâte de retrouver leurs habitudes et souhaitent travailler au bureau le plus possible.
2/ Les hybrides (38%) : ils y ont pris goût. Le télétravail leur permet de mieux gérer leur planning et ainsi de libérer du temps pour leurs loisirs et leur famille. Mais, ils ressentent le besoin de se rendre au bureau et ne s’imaginent pas télétravailler plus d’1 à 2 jours par semaine.
3/ Les télétravailleurs (11%) : ils préfèreront à l’avenir télétravailler autant que possible, limitant au strict minimum leurs venues au bureau.
Commentaire de Franck Zorn, co-fondateur de Desko.
« Le télétravail est entré dans les mœurs, mais les Français restent très attachés à leurs bureaux. Le lien social est primordial pour développer un esprit d’équipe et un sentiment d’appartenance à un projet commun. Dans les faits, les meilleures idées n’arrivent pas « sur demande » lors d’une réunion planifiée à l’avance en visio-conférence. Ce qui nourrit la créativité et qui fait naître les meilleurs exemples de collaboration, ce sont très souvent les interactions informelles. C’est pourquoi les pauses déjeuner, les rencontres imprévues au détour d’un couloir ou devant la machine à café sont si importantes, et ce qui explique cet attachement des Français à leur lieu de travail. »
Un manque d‘adaptation des entreprises ?
Beaucoup de sociétés ont dû réagir rapidement face aux problématiques liées à la crise sanitaire. Mais la plupart n’a pas encore opéré de véritable transformation. En effet, 65 % n’ont pas formé leurs cadres au management à distance. Et la majorité n’ a rien modifié à leur process ou outils pour faciliter le travail à distance. Concernant les investissements pour aider les salariés à s’équiper à la maison, c’est encore pire : 61 % des sociétés ne se sont pas encore penchées sur le sujet.
La Femme Qui Marche avec / Service de presse Deskeo.
ZOOM facteur de stress ?
Interrogés par Buffalo 7, 73% des Britanniques déclarent avoir déjà ressenti de l’angoisse sur Zoom pour assister à une vidéo conférence en ligne. Pour plus de 8 personnes sur 10, avoir des problèmes techniques et de ne pas savoir comment les résoudre est leur plus grand déclencheur d’anxiété sur Zoom. Cela les rendrait plus anxieux qu’un simple appel téléphonique.
Quels sont les principaux facteurs qui engendrent de l’anxiété sur Zoom ?
Aux problèmes techniques, il faut ajouter d’autres facteurs comme l’Incapacité à lire efficacement le langage corporel, le sentiment de ne pas avoir été entendu, recevoir un appel sans avoir eu le temps de se préparer et préoccupations concernant le caractère non professionnel de votre arrière-plan .
Source : buffalo7 : 2 066 travailleurs interrogés à domicile au Royaume-Uni.