Comment vont-ils s’en sortir les rosbifs ?
Au Royaume-Uni, on manque de bouchers. Il faudrait en recruter des milliers de bouchers….15 000 au moins selon le quotidien le Times.
Conséquences : le secteur de la boucherie se contente d’approvisionner les supermarchés en produits du quotidien. Il n’a pas les moyens de songer à confectionner ceux que la population aime consommer pour les fêtes de fin d’année, ce qui l’occupe en général dès le mois de juin.
Pénurie à venir des aliments de Noël ?On peut s’attendre à ce qu’il n’y ait pas de saucisses roulées au bacon », par exemple, un met prisé des Britanniques pour les fêtes.
L’économie britannique est actuellement touchée par une pénurie de main d’oeuvre causée par le Brexit et par la Covid aussi. On le sait, les stations-services manquent de carburant car il n’y a plus assez de chauffeurs routiers pour l’acheminer dans le pays.
Mais les rayons des supermarchés, chaînes de restauration rapide ou encore des pubs sont eux aussi concernés par les problèmes de livraison, auxquels risquent de s’ajouter le manque de main d’oeuvre côté production.
La pénurie de bouchers pourrait entraîner l’abattage de 150.000 porcs dans les dix prochains jours.
Des bêtes qui « n’entreront pas dans la chaîne alimentaire » et seront plutôt « incinérées » ou « jetées à la poubelle », faute de main d’oeuvre pour traiter la viande.
Face au spectre des rayons vides à Noël, Boris Johnson s’est résolu à accorder jusqu’à 10.500 visas de travail de trois mois jusqu’à la fin de l’année pour des routiers mais aussi certains secteurs clés comme les élevages de volailles. Cela pourrait concerner 1.000 bouchers étrangers.
Et cela va suffire ?