Rome. Piazza Navona. Un Fakir.

Est-ce de la lévitation ?

Comment arrive-t-il à rester suspendu au dessus du sol ? Certains passants, les enfants surtout, en allant donner leur pièce, en profitent pour passer une main au dessus du magnifique tapis aux fleurs en plastique et s’assurer qu’aucun support invisible  ne l’y relie.

A Rome, la Piazza Navona est noire de monde et le fakir se taille un joli succès. Le sourire au lèvre, il égrène son chapelet et semble très à l’aise assis ainsi, la main droite en permanence posée sur un potelet..

Le lendemain, le fakir a cédé la place à un « collègue » beaucoup plus jeune, beaucoup moins à l’aise, voire stressé mais qui lui aussi reste assis sans bouger au dessus du sol.

La nuit ayant porté conseil, voilà la conclusion de la Femme Qui Marche : sous la main posée sur le potelet, passe une tige au bout de laquelle est accrochée un support formant un siège sur lequel s’installe le fakir. Pour faire contrepoids, le potelet est fixé sur un support très lourd caché par le « joli » tapis.

Mais en continuant à se promener le surlendemain, quelle surprise de voir d’autres fakirs apparaître dans les rues touristiques, notamment Via del Corso . De toute évidence un business très lucratif. Mais il doit exiger une sacrée maîtrise de soi pour maintenir cette position !

1 Comment

  • Répondre août 16, 2016

    omeoporrynthoeuh

    Bonjour, je pense que la tige passe dans la manche puis redescend avec au bout un support sur lequel est assis le fakir. Le tout à l’intérieur du vêtement, pour qu’on ne puisse rien sentir en passant la main dessous voire contre le vêtement du fakir.

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