Voilà donc la nouvelle star des légumes. Le kale (prononcer kel), très à la mode aux Etats-Unis mais pas inconnu en Allemagne et dans les pays du nord, oublié chez nous, y fait son « come-back ». On n’a rien inventé. Les paysans au Moyen-Âge s’en seraient servis comme un aliment de base.
Pourquoi le kale, chou vert frisé, non pommé, à l’aspect rugueux est-il si apprécié ? La réponse tient en une phrase : c’est l’un des légumes les plus vertueux. Il appartient au » top ten » des éléments les plus nutritifs et (cela me fait toujours rire !) serait la panacée contre toute une série de maux, du rhume au cancer en passant par le mauvais cholestérol et les maladies cardiovasculaires. Magnésium, potassium, plus riche en vitamine C qu’une orange, pourvoyeur de vitamine K, il regorge de fibres qui ralentissent le passage du glucose dans le sang. N’en jetez plus , la coupe est pleine !
Gâté par la nature mais humble ! Pas capricieux, le kale se contente de peu. Peu d’espace, peu de manipulation, peu d’entretien. Mais soit on l’aime, soit on le déteste.
Comment le déguster ?
En premier, on retire la nervure centrale. Ensuite, au choix, cuit, cru, voire braisé. Il se prépare comme ses frères dans des soupes, à la vapeur, ou à l’huile d’olive ou de coco, en y ajoutant épices et aromates, ou avec d’autres légumes verts.
A Los Angeles, Michèle,comme tous les Californiens, l’agrémente ainsi : “Pour un smoothie , nous mixons du jus de kale avec un lait de noix fait maison, des bananes et les fruits que nous avons sous la main. Ce matin, j’ai mis des raisins rouges et des myrtilles.
On fait également des chips de kale au four.
Et puis pour les salades, pour le rendre plus tendre, on masse les feuilles et on les laisse macérer dans une sorte de vinaigrette”.
Pour garder ses qualités mieux vaut le consommer cru.
En panne d’idées ? On se rue sur le best-seller américain que l’on doit à un psychiatre converti (?) Rew Ramsey, The fifty Shades of Kale.”
Où le trouver ? Chez les marchands de fruits et légumes et sur les marchés bio. Le kale français doit beaucoup à Kristen Beddard, une Pensylvanienne mariée à un Parisien, et à son entreprise. thekaleproject.com. Pour les marchés parisiens, on consulte : http://goo.gl/maps/aOoBW
Il est également cultivé depuis quelques années déjà par les producteurs « Prince de Bretagne ». Joseph Guivarc’h en produit du bio dans sa ferme de Kerguelen pour ne citer que lui. www.biobreizh.org
Le khale, starlette à Cannes ? : après Lille, Aix-en-Provence, Marseille et Nice, le Pain Quotidien s’installe à Cannes. Boulangerie connue pour son pain au levain bio, elle propose sur la grande table d’hôtes en bois recyclé qui a fait son succès confitures, tartes, gâteaux et….salades. la kale-césar-salade est composée de chou, de filet de poulet fumé, crudités, et sauce César (parmesan, yaourt, ail et anchois).