championnat du monde de pâté croute ou pâté en croute ? Quoiqu’il en soit à Lyon, il est remporté par un japonais.

Pâté-Croute ou Pâté en Croute ?

De toute évidence, le débat a fait rage ce matin, hors antenne sur RTL, un peu avant 9 Heures. A tel point qu‘Yves Calvi a demandé, le micro branché, à Laurent Gerra, fin gastronome, de trancher, au moment de son intervention :

« Laurent, on dit pâté-croute ou pâté en croute ? Nous sommes plusieurs ce matin à ne pas être d’accord à la rédaction. »

« Pâté-croute, Yves. Je le sais parce que j’ai assisté hier au Championnat du Monde de Pâté-Croute à Lyon. A aucun moment quelqu’un a parlé de pâté en croute« .

Alors ça ! Attendre mes ….. ans pour l’apprendre.

J’ai tapé « pâté-croute » sur internet et, à part le résultat du championnat, seul le pâté en croute est cité. Je ne suis pas la seule à ne pas le savoir, de toute évidence.

Voilà les premiers mots à ce sujet de Wikipédia…

« Le pâté en croûte (ou pâté-croûte en champenois) est une charcuterie pâtissière composée d’un pâté cuit dans une pâte feuilletée ou dans une pâte brisée. En entrée froide, il comporte de la gelée à son sommet et se cuisine dans une terrine. En matière de législation[Laquelle ?], pour le vendre en boutique, un pâté doit contenir au moins la moitié de la viande qui donne l’appellation au pâté ».

Pâté-Croute employé en Champagne et à Lyon ?

Oui répond à BFMTV, Didier Lanoizelée, traiteur à Lyon : « A Lyon, où on l’a inventé, on dit pâté-croute. Le débat est du même ordre que selon la région, les Français disent pain au chocolat ou chocolatine. » Dont acte.

Mais revenons au Championnat du Monde de Pâté-Croute.

Pour la 3 ème année consécutive, c’est un japonais qui l’emporte: Ryutaro SHIOMI, de Kobe Kinato à Kobe au Japon.

Après des mois d’entraînement, et avec l’aide précieuse du champion en titre Kohei Fukuda, Ryutaro SHIOMI a régalé les palais du jury composé de meilleurs ouvriers de France, chefs étoilés et personnalités de la gastronomie, et présidé par Pierre Hermé, Maître Pâtissier. 

Son pâté-croûte, intitulé Coffret au Trésor, est composé de suprême de canard et de poulet, gigot de chevreuil et de marcassin, poitrine de marcassin fumé, pied de cochon, foie de volaille, poitrine de porc hachée, foie gras confit, lard colonnata, ail noir, châtaigne, poivre vert, pomme confit, cognac, xérès. 

Un chef japonais qui gagne le championnat du monde de pâté-croute, un comble ?

Non pour Christophe Paucod, chef étoilé basé à Tokyo et responsable de la sélection Asie du Championnat du Monde de Pâté-Croûte.

« Je ne suis pas étonné de la victoire des chefs japonais à ce concours. Par tradition, les Japonais sont perfectionnistes, ils aiment le travail de qualité, sont amoureux de la cuisine française et respectueux du produit. Ils veulent que tout soit parfait, la cuisson de pâte, la farce, les assaisonnements, les produits, la gelée, chaque détail compte et ils ne laissent rien au hasard. Nous recevons chaque année autant de dossiers pour la sélection Asie que pour la sélection Europe, c’est dire si les chefs Japonais se passionnent pour ce championnat et sont prêts à en découdre. C’est la 5ème fois en 13 éditions qu’un Japonais remporte le 1er Prix, et ce n’est sûrement pas fini… »

Le palmarès de la 13ème édition du Championnat du Monde de Pâté-Croûte est :

  • 1er Prix Chapoutier : Ryutaro SHIOMI – KOBE KINATO – HYOGO – JAPON
  • 2ème prix 6ème Sens : Jérémie CRAUSER – MAISON CRAUSER ET BELLO – LYON
  • 3ème prix Anahome : Tony CAPOCCI – L’ÉPICERIE DES FERMES – MEGEVE
  • Prix Mumm de la Confrérie du Pâté-Croute : Wonjin doyi KWON – L’OISEAU BLANC** – HOTEL PENINSULA – PARIS
  • Prix Moreteau de l’Elégance : Olivier NICOLAU – RESTAURANT ARRADITZ – LESCAR (64)
  • Prix Meilleur Espoir : Elie TRUMEAU – RESTAURANT BAYVIEW* MICHEL ROTH – GENEVE – SUISSE
  • Prix Rougié Richelieu : Kazutaka HARA – HOTEL NIKKO – FUKUOKA – JAPON 

Et il y a deux chefs japonais parmi les 7 récompensés ! Lyon sauve l’honneur avec une deuxième place.

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