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Des enfants de 10 ans d’une classe de CM 2 capables de reconnaître une grenade, un chou rave, un butternut ou un potimarron, chapeau !

Nous sommes ici, il faut le dire, au sein de l’école Saint Victor, école privée sous contrat, située juste en face de la fac de Jussieu dans le V ème arrondissement chic de Paris.

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Cela n’a pas l’air toutefois d’étonner Gilles Vérot, charcutier de son état, habitué de toute évidence des « Leçons de Goût » données dans les écoles primaires dans le cadre de la Semaine du goût » (Plus de 3500 leçons cette année pour le 30 ème anniversaire de la manifestation).

Gilles Vérot est venu avec des cucurbitacées, une pomme reinette, une grenade magnifique et bien sûr des produits de charcuterie. Il évoque d’abord l’importance de la saisonnalité des fruits et légumes. Il pose des questions aux enfants sur l’importance de la cuisine et de la transmission.

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Quand il les interroge sur le fait de savoir qui se met aux fourneaux à la maison, la réponse de l’un d’entre eux se fait implacable :

« Quand je suis chez ma mère, c’est ma mère. Quand je suis chez mon père. C’est mon père ».

Quand il les interroge sur la cantine de l’école, bien sûr ils diront que ce n’est pas bon, sous l’oeil désapprobateur de l’institutrice qui rectifie : « ici c’est une vraie cuisine ! »

Cela donne lieu à une scène cocasse d’un garçonnet qui prend la parole pour raconter que dans son ancienne école, « on mangeait vraiment très mal » : « Du coup un jour, le cuisinier est parti au SAMU car il était vraiment malade ». Il en avait sans doute déduit qu’à force d’empoisonner les enfants, il s’était empoisonné lui même.

Gilles Vérot explique que ce n’est pas facile de faire la cuisine pour un grand nombre d’autant que avec des budgets serrés, on ne peut pas choisir le meilleur.

Vient ensuite le moment tant attendu de goûter les produits. Après la pomme reinette et le jambon de Paris que « l’on doit absolument trancher devant vous » et que la charcuterie Vérot n’élabore qu’avec des produits naturels, sel fin, poivre et aromates, arrive le pâté en croute.( figue, canard, foie gras). Seul l’enfant qui ne mange pas de viande ne le goûtera pas ! Certains refileront à leur voisin ce qu’ils n’ont pas aimé et d’autres en redemanderont !

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Terrine de boeuf aux pistaches, terrine de Baeckeoffe pour un hommage au plat traditionnel alsacien revisité avec des couches de boeuf, d’agneau, de cochon du Perche et des carottes: Gilles Vérot insiste sur la notion de terroir. Il finira par refaire goûter ses charcuteries avec ce qui reste de pomme et de grenade pour montrer l’intérêt d’imaginer des associations. Le chef s’en ait fait une spécialité.

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