Je m’attendais à une présence forte de l’Europe en allant à Bruxelles où se trouvent, on le sait, les bâtiments du Parlement européen. Quoi exactement ? Au fond, je ne sais pas…
« L’Europe s’est installée là, « oui et alors » semblent dire les Bruxellois. Or voilà le sentiment qui prévaut quand on se promène, simple touriste, dans la ville.
LeParlement ? Quand on arrive du centre ville, on y accède par un quartier d’affaire très peu flamboyant. Un contraste saisissant avec les bâtiments européens récents qui rivalisent d’architecture moderne.
Grande fresque imposante à l’entrée, cette Europe, parfois si lointaine, la voilà devant nous. Les façades des immeubles se reflètent les unes dans les autres. Les drapeaux rappellent l’association de tous ces pays.
Sur le côté, un petit chemin. Il doit mener au parc du Parlement. Non finalement, une sorte de jardin banal qui commence par deux petites maisons. Quelconques les maisons. On pense tout de suite au village des irréductibles Gaulois. De l’herbe « à la va comme je te pousse », une petite table qui doit accueillir des moments d’amitiés à deviser sur les sujets du jour. Sûrement bien loin des préoccupations des parlementaires !
En descendant la colline on se retrouve dans un quartier comme on en connaît plein. La coupole est là posée mais ne s’impose pas. On l’aperçoit cachée dans l’angle entre l’arbre et l’immeuble. Presque timide. »Le caprice des dieux », c’est son surnom.
En suivant la Femme Qui Marche, on découvrira une ville hétéroclite, pleine de charme, tournée vers ses habitants et où l’on se sent bien. La gentillesse des bruxellois y étant certainement pour beaucoup.
Dans le métro, une multitude d’oeuvres d’art qui à elles seules valent le détour. A la station Anneessens, l’artiste Vincent Beckman a habillé des colonnes sur le quai de photos qui mettent en scène les habitants qui vivent là dans leur vie de tous les jours.
Loïc Versteegh y compris Crédit photos.