légende du visuel à la une : Edouard VUILLARD, Portrait de Pierre Bonnard, 1930 – 1935, Peinture à la colle sur toile, 114,5 x 146,5 cm, Musée d’art moderne de Paris, Achat à l’artiste pour l’exposition internationale de 1937 en 1937.
Le Musée d’Art Moderne vous invite à découvrir jusqu’au 3 mars 2025, dans ses collections gratuites, un accrochage exceptionnel de l’artiste Pierre Bonnard.
Dans le cadre d’une collaboration exceptionnelle avec le Kimbell Art Museum de Fort Worth, Texas, le Musée d’Art Moderne de Paris présente pour la première fois l’important Paysage au Cannet de Pierre Bonnard, aux côtés de son portrait peint par Édouard Vuillard et acquis par la Ville de Paris en 1937.
Le lien entre ces deux œuvres repose sur le regard attentif de Vuillard, qui choisit de représenter son ami face au Paysage au Cannet dans une remarquable mise en abyme picturale. Si Bonnard lui-même reste bien reconnaissable, la représentation de son tableau dans ce portrait agit comme une véritable signature artistique. En reproduisant avec une grande finesse les détails du Paysage au Cannet, Vuillard rend hommage à son ami en adoptant la touche colorée et sensible du peintre.
Cet accrochage inédit se trouve enrichi des autres tableaux de Bonnard appartenant au Musée d’Art Moderne de Paris, ainsi que de L’Atelier au mimosa prêté par le Centre Pompidou. Ensemble, ces tableaux évoquent l’installation de Bonnard dans la villa « Le Bosquet » au Cannet, avec son épouse Marthe, modèle du Nu dans le bain et Femme à sa toilette.
La demeure entourée d’un jardin devient alors une source d’inspiration inépuisable pour le peintre. Dans son Paysage au Cannet, Bonnard immortalise la vue qui s’étend au-dessus de la villa, tandis que dans L’Atelier au mimosa, il nous invite à contempler le même paysage, mais cette fois depuis la fenêtre de son atelier, révélant un autre point de vue sur ce lieu tant aimé. La végétation foisonnante qui entoure la demeure se manifeste également dans Le Jardin, où les vibrations colorées des différentes fleurs et plantes, alliées à la profondeur de la toile, nous invitent à marcher dans les pas de l’artiste.
Source : Dossier de Presse du Musée d’Art Moderne de Paris.
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