artips : l’art par l’anecdote. marie-antoinette et ses coiffures « pouf »

Je ne sais pas si j’ai le droit de le faire. Qu’importe puisque ce texte intégral que je vais reproduire là doit vous inciter à vous inscrire à la lettre d’Artips qui vous raconte avec talent l’histoire d’une oeuvre d’art, d’un fait artistique ou d’un artiste.

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Fin du XVIIIe siècle, en France. D’étonnantes œuvres circulent dans le pays. On y voit des femmes porter d’incroyables coiffures qui défient la gravité. Certaines arborent même dans leurs cheveux… une maquette de bateau ! Où les artistes ont-ils trouvé de telles idées ?

Tout simplement à la cour de France, à Versailles. C’est là que la reine Marie-Antoinette fait et défait les modes.

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Anonyme, Coiffure à la Belle Poule, XVIIIe siècle, estampe satirique, Bibliothèque nationale de France, Paris
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Or, la jeune femme s’est prise de passion pour les coiffures « pouf » : composées d’une armature de métal, de tissu et de plumes, elles peuvent atteindre des hauteurs folles ! Dans le cas du bateau, il s’agit d’un hommage à « La Belle Poule », un navire qui vient de gagner une bataille contre les Anglais.
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Auguste-Louis de Rossel de Cercy, Le Combat de la Belle Poule et de l’Aréthusa le 17 juin 1778, 1789, huile sur toile, Musée national de la Marine, Paris
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 Cette mode voyage bien au-delà de Versailles. Comment ? Grâce aux estampes, des dessins gravés et reproduits en grande quantité.
En plus, les techniques de gravure s’améliorent à cette époque : on peut désormais les produire en couleurs. Rien d’étonnant, donc, à ce que les fameux « poufs » s’exportent sur les têtes des élégantes de l’Europe entière…
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Pouf aux sentiments, 1780, gravure
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 Mais ces œuvres imprimées, souvent exagérées, se moquent aussi de ces coiffures farfelues. Certes, elles permettent à Marie-Antoinette de devenir reine de la mode… mais elles lui donnent également la réputation d’être frivole et intéressée uniquement par sa manière de s’habiller.
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L’école de coiffure de Léonard-Alexis Autié, rue de la Chaussée d’Antin à Paris, 1788, XVIIIe siècle, gravure
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Des images qui joueront contre elle lors de la Révolution. D’ailleurs, à ce moment-là, les « poufs » seront bannis : retour à la simplicité !
Aujourd’hui encore, ces coiffures démesurées restent associées à Marie-Antoinette. Ainsi, l’artiste russe Asya Kozina s’amuse à les réinventer en papier, un matériau très fragile. Une façon de faire un clin d’œil à la reine… mais aussi de rappeler que les modes sont toujours éphémères !
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Asya Kozina, Perruques baroques en papier, 2016, papier © Asya Kozina, Dmitriy Kozin, photo : © Anastasia Andreeva
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 Pour en savoir plus :

Marie-Antoinette n’était pas seulement reine des modes ! Princesse autrichienne, souveraine détestée, martyre de la Révolution, icône de la culture populaire et manga

Autant de facettes qui sont dévoilées jusqu’au 26 janvier 2020 dans l’exposition « Marie-Antoinette, métamorphoses d’une image » proposée par le Centre des monuments nationaux à la Conciergerie. Une aura toujours bien vivante, puisqu’elle inspire encore les artistes d’aujourd’hui !

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Voir le teaser de l’exposition (vidéo)

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