L’été dernier dans la vallée de l’Ariège dans les Pyrénées centrales.
Et voilà des chevaux de Mérens.
Le cheval de Mérens, une race sauvée de la disparition au début des années 70 et remise au goût du jour comme animal de loisirs, par les éleveurs ariégeois dans un premier temps et par le Haras National de Tarbes.
De robe noire, cheval de montagne, il est réputé pour avoir un pied sûr et se contenter d’une nourriture pauvre dans les estives.
L’origine du Mérens est très ancienne.
Certaines études évoquent l’Antiquité. On retrouve aussi un lien avec la monture de Charlemagne : les chevaux ariégeois vont être réquisitionnés pour la Grande Armée de Napoléon Ier durant la Campagne de Russie avec comme principale fonction de tirer des canons.
Ex-animal de trait des paysans ariègeois, le Mérens est donc devenu cheval de selle. Mais sa taille moyenne, de 1,45 m à 1,55 m, empêchera les grands cavaliers de le monter.
Les spécialistes vous diront que ses tissus sont de qualité, fins et soyeux. Ses crins, abondants, drus et crêpelés. Sa tête, très expressive et distinguée, attachée légèrement sur une encolure bien orientée
Le prix d’un cheval de Mérens ?
De 1000 à 2000 euros pour de jeunes chevaux non dressés et de 3000 à 5000 euros après débourrage.
Vous voulez en voir ?
Chaque année, le troisième week-end d’Août, les Journées Nationales du Cheval de Mérens ont lieu à Bouan (en Ariège, RN 20 entre Tarascon sur Ariège et Les Cabannes).
Pierre Faguer pour la Femme Qui Marche.