Moi Charlène, infirmière, puéricultrice, et bientôt chef

A seulement 25 ans, Charlène Bray a déjà derrière elle un bon petit bout de chemin professionnel. Et retenez bien son visage et son nom car les émissions de cuisine à la télévision lui font les yeux doux. Elle enchaîne casting sur casting et elle pourrait bien avoir à montrer son joli minois et ses compétences l’année prochaine, sur une des chaînes.

 

Sa maman raconte que toute petite fille, elle s’essayait à la pâtisserie. Il faut dire que dans la famille, on ne plaisante pas avec les plaisirs de la table. Ses grands parents maternels sont maraîchers. Son père et son grand père chassent. Alors Charlène a appris très tôt à cueillir les légumes et à confectionner des terrines pas exemple.

 

La blanquette de veau revisitée à ma façon  Aujourd’hui, elle cuisine au quotidien, ce qui fait sa force selon elle. Elle aime par        dessus tout, revisiter les plats traditionnels familiaux. Prenez la blanquette de veau de sa  mamie Maryse : Charlène la sert avec un risotto de quinoa aux champignons  des bois, qu’elle aura ramassés, à la persillade et elle présente le veau enfilé sur des  brochettes. D’ailleurs cette fameuse blanquette, lui a    porté chance. Elle a demandé au Chef  Cyril Lignac qu’elle a eu l’occasion de rencontrer, de la  réinterpréter à son tour. Et c’est avec  cette recette revue et corrigée, qu’elle a remporté avec  6 autres membres de sa famille aux  fourneaux, le concours de Hotpoint en 2012.

 

Championne de France de cuisine amateur, les concours, elle les gagne à la pelle. Récemment,elle a remporté, inspirée par la gastronomie chinoise, l’épreuve parisienne de la Coupe de France du surimi. Mais aujourd’hui, comme bientôt à l’école Ferrandi, on lui demande surtout de faire partie du jury.

 

Croustillant de surimi et pomme smith

 

 

Croustillant de Surimi et pomme smith.

www.lovesurimi.com

 

 

 

Elle n’aura sûrement pas le temps d’être puéricultrice car son diplôme elle l’a obtenu en décembre dernier. Mais infirmière, elle a toujours mis à profit sa passion pour soigner les malades. A la Clinique psychiatrique de la Chesnaie, elle demandait aux patients de l’aider à préparer des gâteaux notamment pour les journées Portes Ouvertes.

On la retrouvera peut-être dans quelques années cuisine thérapeuthe à moins que ….

 

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