nicolas sarkozy : passions.

On a souvent reproché à Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était au pouvoir, sa tendance à profiter de l’émotion créée par un fait divers pour en tirer des conclusions hâtives.

Et dans son livre « Passions », il revient sur ces événements et leurs circonstances qui font qu’il a du réellement côtoyer la mort. Sur la prise d’otages de la maternelle de Neuilly bien sûr mais pas seulement.

Il raconte par exemple la cérémonie en 2004 célébrée en hommage à un jeune gendarme tué par un malfrat. Elle avait lieu en Bretagne.

Sa veuve tenait son fils qui devait avoir 6 ou 7 ans.

 » Il se tenait sérieux et droit en regardant fixement le cercueil de son père ». Je luis dis : « Ton père nous regarde. Il doit être fier de toi; Veux tu m’accompagner pendant que je vais le décorer en accrochant la Légion d’honneur sur son cercueil ? « ……
« Je sentais sa petite main dans la mienne….Et je pensais à mes propres enfants… Au moment où j’allais épingler la médaille, le petit me tira par la manche. Je me baissais pour qu’il puisse me parler à l’oreille :  » Sors papa de la boite. Sors le « …..me dit-il en me regardant dans les yeux. Il n’y avait pas de larmes mais une détresse infinie »….

« Quand à la fin j’ai dit au petit et à sa mère, « Je ne vous oublierai jamais »….Je ne mentais pas….Je ne trichais pas… »

Merci à Marie D. qui m’a prêté ce livre. J’ en suis à la page 122 et pour l’instant le portrait est flatteur même s’il n’esquive pas certains traits de son caractère. Jacques Chirac n’est pas du tout épargné. Nicolas Sarkozy n’a pas encore abordé les circonstances durant lesquelles pourtant adoubé par lui, il a piqué la mairie de Neuilly à Charles Pasqua. Le fera-t-il ?

1 Comment

  • Répondre août 13, 2019

    Faguer Pierre

    Félicitations Isabelle pour ton courage. On regrettera Sarkozy emporté par « les affaires », la principale étant le financement libyen entre les deux tours des élections en 2012. Le juge Tournaire mérite une vraie sanction.

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