perruches à collier.les contenir avant qu’il ne ne soit trop tard ?

Ah oui, elles sont belles les perruches à collier avec leur plumage vert vif….

Elles sont TROP belles mais mieux vaut les voir de loin que de près. Car ces belles exotiques ont envahi les grandes villes du vieux continent au grand dam souvent de leurs habitants.

Les perruches à collier sont arrivées du Pakistan il y a plusieurs décennies cantonnées dans les belles volières de quelques particuliers aisés d’où elles se sont échappées ou dans de belles cages dont les propriétaires les ont chassées. En effet, l’espérance de vie d’une perruche avoisinant les 40 ans, il y a de quoi se lasser…Sans compter celles qui se sont fait la malle des conteneurs qui les amenaient de leur contrée dans les aéroports…

perruches à collierElles seraient près de 15 000 aux Pays-Bas contre environ 10 000 chez nous, surtout en Ile de France, où l’on considère que leur nombre a été multiplié par 100 en 30 ans….

Allez vous promener au Jardin des Plantes ou au Parc de Sceaux (90 nids)….Et vous entendrez  des « Kiiiyaaak ! »en pagaille.

Car elles font du bruit les perruches à collier et beaucoup de bruit !

L’histoire raconte qu’à la Haye, un débat au sein de la chambre basse a du être interrompu à cause du vacarme d’un grand nombre d’entre elles installées dans des arbres au pied du bâtiment. Certains habitants envisagent de déménager… Ecoutez leur bruit diffusé dans un reportage de France 3.

Ecoutez le cri des perruches

Des scientifiques européens les font figurer dans leur liste des 100 espèces les plus invasives mais les perruches sont absentes de celle de l’Union européenne qui recense les animaux exotiques nuisibles.

Elles pillent les nids des sittelles, des hiboux, des chauves souris et abîment les arbres fruitiers des particuliers.

Dans le parc de Sceaux, il y a une pancarte : « Ne pas nourrir les perruches« , mais les gardiens n’osent pas trop intervenir.

Car même si elles volent la nourriture des autres oiseaux, friandes de graines, de bourgeons et de baies, c’est à l’homme, comme pour les pigeons, qu’elle doivent surtout d’être nourries… En Israël, elles sont réputées faire des dégâts dans les champs de tournesols avec parfois près de 70% de la récolte perdue.

Agir avant qu’elles ne soient trop nombreuses. Philippe Clergeau, ornithologue  : » A Londres, on les a beaucoup nourries. Il y en a 30 000. C’est gigantesque : on ne peut pratiquement plus intervenir sur l’espèce. Elles se sont reportées vers d’autres productions qui sont en dehors de la ville et les premiers dégâts ont été constatés  » ….
Un scénario qui pourrait se répéter en France et ailleurs ?
la Femme Qui Marche avec /AFP.

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