crémation ou inhumation ? question de génération.

Les jeunes plus conservateurs en matière d’obsèques ?

Les jeunes préfèrent être inhumés alors que les seniors optent de plus en plus pour la crémation

L’inhumation gagne du terrain (49%, +2 points par rapport à 2013), préférée par 80% des croyants et pratiquants, et aussi, c’est une surprise, par les moins de 35 ans (60%, +6 points).

On peut se demander pourquoi ?

Le sondage ne le dit pas mais lorsque l’on vieillit, on éprouve souvent le souhait de ne pas être à la charge de ses enfants. Une préoccupation qui n’est pas partagée par les plus jeunes qui ont développé dans notre société le culte du corps, à condition qu’il soit beau… En contre partie, on le cache lorsqu’il est moche….

crémationLa grande majorité pour la crémation aimerait que leurs cendres soient dispersées en pleine nature. F voudrait que ce soit sur les terres battues du club de tennis d’Arcachon. Il faut dire que le lieu est magnifique.

arcachon.Tennis club.

La Femme Qui Marche choisirait la pleine mer ou le Banc d’Arguin sans personne, un jour d’automne. Les croyants préférant que leurs cendres reposent au cimetière, dans une case de colombarium, une tombe ou au jardin du souvenir.

Quoiqu’il en soit, plus des trois quarts des personnes interrogées restent attachés à l’organisation d’une cérémonie lors des obsèques, pour eux comme pour leurs proches.

Les crémations devraient donc l’emporter ces prochaines années puisque « le papy boom arrive« . Le nombre de morts va en effet augmenter de 50.000 par an d’ici à cinq ans. Une aubaine pour les pompes funèbres, un secteur qui pèse 2,5 milliards d’euros et qui a été en petite croissance d’un point par an ces dernières années. Ce qui fait dire avec une grande dose d’humour noir au directeur général délégué de la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie, Richard Féret, que « le stock est là »…

Sondage Ipsos pour les Services funéraires de la ville de Paris.

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