prostitution des ados.

Dur Dur.

Et on comprend pourquoi l’association Agir contre la prostitution des enfants a décidé de frapper un grand coup. Des spots à voir sur internet seront bientôt diffusés à la télé pour une campagne choc contre la prostitution des ados.

5 à 8 000 mineurs seraient concernés en France.

Essentiellement des filles mais pas seulement. Le cas de Laura a été médiatisé l’été dernier, à Lille. A 12 ans, elle a été interpellée plusieurs fois pour racolage. Pas seulement des étrangers. On parle de jeunes garçons roumains qui attendent sur le parvis de la Gare du Nord. Pas seulement des étudiantes. On dit que c’est le moyen pour elles de financer leurs études. Mais aussi des lycéens(ennes) voire plus tabou des collégiens,(iennes) y compris au sein des établissements scolaires, avec des fellations dans les toilettes en échange d’argent ou bien pour faire comme les autres !

Les « lover boys » .

Ce sont des jeunes garçons mineurs “ coupables de proxénétisme qui monnayent leur copine en direct ou sur internet » explique Armelle Le Bigot-Macaux, présidente de l’ACPE. Phénomène qui arrive des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Parce qu’elles sont amoureuses, elles obéissent à l’injonction de leur petit copain. “Prouve- moi que tu m’aimes en couchant avec lui ». Ce qu’elles feraient en échange de  30 à 50 Euros”.

Quel peut-être le rôle des enseignants ?

L’association met à leur disposition un « kit-outil-pédagogique »  destiné à leur donner des clés pour aborder cette prostitution le sujet de manière plus ou moins poussée. »Par exemple en l’intégrant à un cour déjà existant, ou en mettant en place un projet pédagogique à part entière ».

Une campagne de sensibilisation qui va dans le sens de la déclaration de la ministre de l’éducation.

Pour Najat Vallaud Belkacem , « tout adulte qui travaille dans l’Education nationale sait qu’il a l’obligation de dénoncer de tels faits lorsqu’il en a connaissance ». La ministre estime que la prévention est essentielle, bien qu’elle ne concerne « pas seulement les établissements scolaires, mais l’ensemble de la société ». Vianney Dyevre, responsable de la brigade de protection des mineurs de Paris reconnaît qu’il existe « un chiffre noir très important de choses qu’on ne sait pas » à ce propos.

Selon une étude de l’Association française de promotion de la santé dans l’environnement scolaire et universitaire, un tiers des visiteurs de sites pornographiques sont des ados, dont 75 % ont moins de 12 ans.«Les enfants en danger sont les 12-15 ans, explique le Dr Gisèle George, pédopsychiatre. C’était l’âge des premiers baisers, c’est devenu celui des premières fellations. Les jeunes pensent que cette pratique est un signe d’amour. Ils s’envoient des “sextos”, des images de leur corps nu.Les filles trouvent normal de faire des fellations dans les toilettes ou d’être “prêtée” à des copains.» Pas si simple quand «les copines l’ont fait», de savoir dire non. «Elles le font pour ne pas être au ban du groupe, poursuit le Dr George. C’est une période de changement pubertaire où les enfants ont une perte d’estime d’eux-mêmes et horreur de leur corps. Ils n’ont donc de cesse de l’agresser. Et pourquoi pas rentabiliser cela en demandant 30 euros? C’est ainsi que l’engrenage de la prostitution se met en place.» ( Source figaro.fr)

Jeu et argent facile ? Et le rôle des parents ?

 

http://www.profencampagne.com/article-la-prostitution-des-ados-dans-les-ecoles-aussi-124830466.html

 

 

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