Cela faisait près de 3 semaines que j’en cherchais.
Ma pharmacie, la pharmacie Lecoq à Issy-les-Moulineaux, a été livrée comme prévu ce matin. Et elle n’est pas la seule.
Je me suis pointée sur le pont de l’Ile Saint -Germain où elle se trouve aux aurores. Non j’exagère : un quart d’heure avant l’ouverture pour être sure d’être servie. Il n’y avait personne d’autre.
La pharmacienne ne voulait plus prendre de noms sur sa liste d’attente et on la comprend.
Jusqu’à quand y en aura-t-il ?
Pour moi, c’est une première. Je n’ai pas envie de prendre le risque de cumuler la Covid-19 et la grippe.
Cela ne m’empêche pas cette année de prendre de la vitamine D.
Pas la peine de sourire, si c’est le cas.
Certains spécialistes recommandent la vitamine D pour booster ses défenses immunitaires. ( voir les éventuelles contre-indications avec son généraliste)
En Norvège, par exemple, des chercheurs se penchent plus précisément sur l’huile de foie de morue, particulièrement riche en vitamine D afin de déterminer si elle peut prévenir les risques de contracter une forme grave de la Covid-19.
Selon le quotidien Le Monde, l’hôpital universitaire d’Oslo recherche 70 000 volontaires pour une grande enquête.
Lors d’une étude lancée en mars dernier pour évaluer les facteurs de risque face au SARS-CoV-2. 15 000 norvégiens y avaient répondu, et avaient détaillé leur habitudes de vie. Parmi eux 2 000 personnes testés positives.
Les consommateurs réguliers d’huile de foie de morue étaient moins porteurs du virus. Lorsqu’ils étaient contaminés par ailleurs, ils développaient une forme de la maladie plus souvent bégnine. « Une différence significative » .
Un Norvégien sur cinq consomme de l’huile de foie de morue
Cette observation rejoint celle d’une étude espagnole publiée le 27 octobre dernier dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism. ainsi que les travaux de l’Académie nationale de médecine. Cette dernière a mis en avant au printemps dernier les bienfaits de la vitamine D « dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-19 ».
En Norvège, « au moins un Norvégien sur cinq ingurgite de l’huile de foie de morue tous les jours, dès l’âge d’un an », souligne dans le Monde Arne Soraas, médecin et chercheur au département de microbiologie de l’hôpital universitaire d’Oslo.
Je me souvient très bien de la cuillère d’huile de foie de morue que ma maman me donnait petite fille au réveil. Ce n’est pas forcément ce que je préférais !
J’ajoute qu’après l’Ecosse, l’Angleterre s’apprête à distribuer de la vitamine D à 2 millions de personnes vulnérables pour les mêmes raisons.
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