J’avais l’impression que le port du masque était respecté.
Mais comme vous sans doute, confinement oblige, je n’arpente pas les rues de Paris et de sa banlieue à longueur de journée.
Il n’empêche qu’hier j’ai eu l’impression d’un grand relâchement. La lassitude ? Il faisait doux ? C’était la veille du week-end ?
En allant et en revenant de chez le kiné ( vers 16 heures le retour), nombreux sont les passants sans masque sur le visage, rue Pierre Grenier à Boulogne-Billancourt.
Beaucoup d’adolescents parmi eux. Ils le portent baissé, carrément, sous le menton. Quelques personnes âgées dans le même cas. Et au pied de certains immeubles de bureaux, des employés qui fument et se tiennent très proches les uns des autres.
Un peu plus loin, le long de la berge de Seine, des promeneurs au téléphone n’ont toujours pas compris que l’on peut converser avec.
Sans compter ceux qui n’en portent pas du tout…
Cela dit, dans Point D’appui, le journal de la ville d’Issy-les-Moulineaux, on voit à deux reprises une photo du maire, André Santini, porter son masque bien en dessous du nez.
Je croyais que porter son masque, en dessous du nez, cela revenait à ne pas en avoir. Le virus est véhiculé par les gouttelettes émises lors de la respiration, qu’elles proviennent de la bouche, ou du nez, non ?
