Selon Open Blue, la société américaine qui le commercialise en France où il est inconnu, le Cobia aurait toutes les qualités. Il débarque dans les poissonneries du grossiste Métro. Ce poisson a déjà conquis quelques restaurants à l’initiative des Costes et de Lenôtre. Viendra ensuite la grande distribution.
Le Cobia aime l’eau chaude et vit à l’état naturel dans celle des Caraïbes et du Golfe du Mexique sans faire l’objet d’une pêche ciblée. Il est hameçonné au hasard et fait le bonheur des pêcheurs au gros. De forme allongée, il peut atteindre 2 m de long et peser 68 kg en se nourrissant de crabes, de poisson et de calamars.
Pourquoi Open Blue, pionnière et leader sur ce marché, développe-t-elle l’élevage du Cobia ?
« Solitaire mais docile, le Cobia n’est ni agressif ni querelleur avec ses congénères. Pour un élevage, c’est important. Sa capacité de croissance s’est révélée extraordinaire : en un an seulement, prêt à être consommé, il atteint environ 5 kg. Très riche en protéines et en oméga-3, le Cobia contient deux fois plus d’acides gras EPA et DHA que son confrère le saumon d’élevage »…
On le surnomme le Saumon Noir. Pourquoi ? Mystère puisque sa chair est très très blanche.
Open Blue, revendique un mode d’élevage du Cobia en pleine mer exemplaire.
Elle a obtenu la concession d’une zone marine protégée de 10 km à 12 km des côtes du Panama. En pleine mer donc et traversée par des courants très forts qui garantissent un apport d’oxygène important aux cobias d’autant qu’ils sont maintenus à une soixantaine de mètres de profondeur. Grâce à des distributeurs automatiques, ils sont nourris de » poissons, d’huile de poisson, de protéines végétales, de vitamines et de minéraux, sans antibiotiques, pesticides, colorants, hormones » et tutti quanti.
Quel goût a le Cobia ?
Un gôut agréable pas très prononcé et une texture moelleuse et ferme. on peut le manger à toutes les sauces. Cru, il se prête fort bien aux tartares et aux sushis. D’ailleurs, il est fort apprécié des gastronomes japonais. Mi-cuit ou cuit.
Le Cobia peut être frit, poché, étuvé ou servi en potage, voire tout simplement rôti ou poêlé. On enlève facilement ses grosses arrêtes. Pas donné. Le kg de filet est vendu autour des 25 Euros.
La nouvelle chef du restaurant Les fables de la fontaine, spécialisé dans le poisson, Julia Sedefdjian s’est exercé à un cobia rôti, déclinaison de fenouil et saveurs anisées et à un carpaccio betterave à l’huile de noix, crème mi montée au chèvre pour présenter les saveurs de ce poisson à des journalistes : http://lesfablesdelafontaine.net/
Voir également : la-femme-qui-marche.fr/vu-et-entendu/ferme-de-nemo-basilic-fruits-et-legumes-poussent-au-fond-de-la-mer-italie . La mer, un nouveau terrain agricole ? …