Deuxième excursion de notre croisière, dans le détroit de Magellan, sur le Ventus Australis. Elle nous mène en canots pneumatiques autour de l’île Tucker pour approcher des cormorans de roche.
Joli spectacle que celui de ces cormorans de roche qui tiennent en équilibre sur la paroi. On se demande comment ils y arrivent. Mais il faut savoir qu’ils installent leur nid sur leurs fientes. Elles rendent le rocher glissant, ce qui empêche les prédateurs volants d’en approcher.
La langue française est la seule à faire la différence entre les pingouins qui nagent uniquement et les manchots qui peuvent également voler. A quelques mètres des cormorans, vit une colonie de pingouins de Magellan. 
Ils peuvent atteindre 24 km/h dans l’eau pour chasser leur proie et plonger jusqu’à 75 m de profondeur..
Les pingouins de Magellan montrent une grande fidélité, envers leur partenaire certes, mais aussi envers leur site de nidification. Presque tous reviennent nicher dans la colonie où ils sont nés, et bien souvent réutilisent le même buisson ou le même terrier pour placer leurs œufs.
Oiseaux monogames non seulement sur une saison, mais aussi d’une saison à l’autre. La Wildlife Conservation Society a ainsi suivi un couple dont les partenaires sont restés liés durant 16 ans. (wikipedia)
A l’instar d’un couple moderne, les deux parents s’occupent à part égale d’élever leurs petits. Ils se relaient pour couver les œufs puis nourrir les poussins. Mais quand, partis ensemble chercher de la nourriture, ils sont victimes d’un prédateur et ne reviennent pas, les petits meurent. Une fois leur progéniture capable de se nourrir, la famille se sépare.
Un pingouin de Magellan peut vivre 30 ans en liberté.
Il pleut. Le vent souffle fort. Zut, ma doudoune n’est plus imperméable. Le temps de Patagonie quoi ! Je suis trempée !
