A Santiago, la plazza de Armas, comme dans beaucoup d’autres villes sud-américaines, même à 10 heures du matin, offre un poste d’observation idéal pour regarder passer la foule. De très jolis bancs en bois alignés. Des pigeons dont il faut se méfier car ils volent très bas.
Une statue à la gloire de Simon Bolivàr. De magnifiques bâtiments coloniaux. Et cette vision qui nous restera de ce couple jeune, unijambiste, qui, dévoile leur jambe gauche amputée.
Des avenues piétonnes tout autour. Est-ce dû aux soldes ? Toujours est-il, qu’à coup de banderoles, les pharmacies annoncent elles aussi des rabais. Ils sont consentis chaque jour sur certains médicaments : par exemple le mercredi sur ceux qui aident à combattre le diabète.
Il faudra entrer dans la « catedral Metropolitana » sur la place elle-même
Et dans l’Iglesia de San Francisco, rue Alameda, un peu plus loin, le plus vieil édifice de Santiago encore debout et qui a résisté à tant de tremblements de terre.
Un ciel bleu et du soleil ce jour- là, météo inhabituelle. La capitale du Chili se retrouve les trois quarts du temps baignée dans le smog. Le sommet du Cerro Santa Lucia permet une jolie vue sur la ville. En son temps, elle enthousiasma Charles Darwin. Cette colline rocheuse aménagée en parc au XIX ème siècle permet de s’abstraire du bruit de la rue. Et ses escaliers dans tous les sens au milieu des fontaines et des allées ont beaucoup de charme. On pourra se désaltérer autour du bassin en arrivant. Saisons inversées, nous sommes en été. Il fait très chaud.
Autre quartier autre ambiance, celui de Barrio Bellavista, une sorte de petit Brooklyn. Santiago est le temple du street art présent à tous les coins de rue. Barrio Bellavista en donne un bel exemple.
Lieu nocturne par excellence, Bario Bellavista abrite la maison de Pablo Neruda, la résidence santiaguina. Pablo Neruda, poète mais aussi grand décorateur et grand collectionneur d’Art Nouveau, et Bauhaus notamment.
Déjeuner sur le trottoir au El Toro , restaurant sans prétention d’une cuisine argentino-chilienne très gouteuse, recommandé par le Petit Fûté. Un délicieux ceviche et un non moins délicieux pastel de Jaiba, un gratin de crabe.
A la même station de métro, Bellas Artes, consacrez une visite au Musée du même nom.
Quelques heures à Santiago du Chili sur la route de la Patagonie. On n’y serait pas forcément resté beaucoup plus longtemps.
Le taxi du retour avec compteur, en fin de journée, vers l’hôtel City Express fonctionnel et tout près de l’aéroport, nous coûtera moitié moins cher que l’aller sans compteur commandé par l’établissement le matin même. Le chauffeur a même eu l’outrecuidance de nous faire payer la course avant de démarrer.
Demain lever 3h et demi pour Punta Arenas.