Difficile pour tout un chacun de rencontrer un (e) amoureux (se). Mais quand on affiche un porte-feuille bien épais, on peut en plus craindre que l’on vous aime pour cela ! Et puis gagner de l’argent requiert du temps et de l’énergie ! On peut donc être fortuné et peiner à rencontrer l’âme soeur ! On se souvient de la chanson de Claude François » « Pauvre petite fille riche » . Je me souviens du début :
Tout’ seule sur cett’ plage, Pauvr’ petit’ fill’ riche, Tout’ seule si seul’ Pauvr’ petit’ fill’ riche Tu pleur’s parc’ que tu n’as pas le droit D’épouser un pauvr’ garçon comm’ moi Pauvr’ peti’ fill’ riche….
Inga Verbeeck justement oeuvre pour que les célibataires du gotha puissent « s’aimer entre eux ».
Inga co-dirige Berkeley International, une agence de rencontres très « upper class »selon le principe que l’on ne peut pas créer de l’amour, mais juste créer des opportunités d’amour !
Agence internationale, à Paris, elle reçoit les candidats au bonheur dans un salon de l’un des palaces parisiens, l’Hôtel Bristol. 5.000 membres dans le monde, des femmes pour plus de la moitié. Hommes ou femmes d’affaires, médecins, avocats, ou artistes. Bref des gens connus. Telle cette musicienne « très célèbre » cherchant un compagnon « qui l’aimera pour ce qu’elle est, et pas pour son image »…..
Pour aimer et être aimé, on ne compte pas.
Le ticket d’entrée chez Berkeley International ? De 15.000 euros par an pour une adhésion nationale à 50.000 euros pour une recherche planétaire de partenaires. Une recherche planétaire ! Ouahhh ! Il est vrai que l’oiseau rare ne se trouve pas forcément en bas de chez soi … Encore que ! Inga, divorcée très jeune, vit avec le fils des amis de ses parents !
Ah les fameux 3 ans !
Huit clients sur dix rencontrent quelqu’un avec qui ils restent au moins trois ans et, en moyenne, la bonne rencontre intervient après neuf mois de recherches (le temps d’une grossesse).Obligation de moyens pas de résultat pour Berkeley International.
Une fois formés, les couples cherchent à oublier leur rencontre. Ils ne donnent plus de nouvelles à l’agence. Tabou ?
Source AFP.