C’est terrible les brebis galeuses et les con…ds qui jettent le discrédit sur toute une profession ! D’un autre côté, laisser un livre qui est un objet noble, que l’on vient d’acheter neuf de surcroît dans une librairie, par terre, je trouve cela étrange…Dans mon quartier, cela se passe sur un banc ou sur les rebords de fenêtres….
Mais c’est ainsi que France Bleu Paris raconte l’histoire. Le 31 janvier dernier, Gwénaëlle, une Bretonne installée à Paris, (sic !) décide de faire le don d’un livre de portraits dans le quartier de Barbès, dans le 18e. Sa démarche ? Déposer l’ouvrage bien en évidence sur le trottoir devant la librairie où elle vient de l’acheter, pour que quelqu’un le trouve rapidement et l’adopte..
Gwénaëlle, qui selon la radio, milite pour l’accès à la culture et aux livres, fait régulièrement ce type de don.
Mais voilà. À peine a-t-elle posé le livre par terre qu’elle est interpellée par des policiers municipaux qui lui dressent un procès-verbal pour « dépôt d’ordures » sur la voie publique : son geste est considéré comme un « dépôt illégal » et l’amende qu’elle va recevoir s’élève à 68 euros.
La brigade anti-civilités de la Mairie de Paris.
Depuis l’année dernière, près de 2 000 agents municipaux patrouillent à tour de rôle dans les rues de la capitale pour traquer les mégots de cigarette et les déjections canines oubliées sur les trottoirs. Les livres méritent meilleure compagnie !
L’histoire a ému la toile: « On confond culture et ordure », se désole la jeune femme. Et face au début de polémique, la Ville de Paris a réagi sur Twitter. » Il s’agit d’une erreur. Paris aime les livres et encore plus ceux qu’on partage. Nous allons annuler l’amende ».
Moi, certains dimanches où le temps le permet, je laisse des livres sur le muret ou dans un carton devant chez moi…Ils ne se salissent pas et on les voit. Le soir, en général, il n’en reste plus beaucoup….Et je les rentre !