Trop de mâles et pas assez d’ouvrières. Le nombre de frelons asiatiques pourrait décliner en Europe et en France. La Femme Qui Marche se réjouit…..
Voilà la conclusion des chercheurs de l’institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI) de l’université François Rabelais de Tours/CNRS.
Les frelons souffrent d’un « phénomène de dépression de consanguinité » en raison de « l’introduction initiale d’un faible nombre de reines en France », lors de leur arrivée Il y a 10 ans.
« Comme pour les colonies de guêpes et de frelons européens, celles du frelon asiatique (Vespa velutina nigrithorax) passent par deux stades : du printemps à la mi-août, des ouvrières sont produites et agrandissent le nid, de fin août à décembre des reproducteurs apparaissent (mâles et futures reines) ». Mais voilà. Dans les colonies qu’ils ont observées, 68 % produisent des mâles lors de la première période, alors que seules des ouvrières doivent être présentes.
Conséquence : « comme les mâles ne participent pas aux activités au sein des colonies, cette production de mâles précoces à la place d’ouvrières pourrait ralentir leur croissance et limiter l’expansion de cette espèce invasive ».
Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ?
Les piqûres du frelon asiatique sont dangereuses pour l’être humain. Il dévore les abeilles. Et, comme prédateur généraliste, il a certainement un impact sur la biodiversité.
L’un s’en va…L’autre arrive en Floride ! La mouche orientale des fruits est en train de dévaster l’agriculture. Pourtant la Floride en a vu d’autres : les escargots géants d’Afrique, le python birman ou encore les lézards tégu d’Argentine, mais ce petit insecte pourrait avoir des conséquences bien plus graves sur l’économie et l’écosystème.
Déjà 250 km2 de terres cultivées –deux fois la superficie de Paris– ont été placés sous quarantaine.
La mouche orientale des fruits, ou Bactrocera dorsalis voyage sur de longues distances. Elle se nourrit de plus de 400 végétaux dont les mangues, les bananes, les tomates, les figues, les pastèques, les concombres, les pommes de terres, les haricots verts, les citrons ou encore les litchis. Elle vit 30 ou 45 jours et la femelle pond jusqu’à 1500 oeufs directement dans le fruit ou le légume, qui est ensuite abîmé par la prolifération des larves et devient impropre à la consommation.
Son habitat naturel s’étend du sud de la Chine au nord de l’Inde et on la déjà vue en Californie. Là où elle passe, les récoltes peuvent être réduites de 25 à 50 %. On piége les mâles sur des triangles collants pendus aux arbres. Ils contiennent des phéromones femelles.
Les prix vont-ils exploser ?
Témoignage d’un primeur : « avant, je vendais une caisse d’avocats 10 dollars, maintenant 40.…Tout devient plus cher (…) et plus rien ne se vend ! «