Il fait nuit noire. Il est aux alentours de 18 h 30. Le TER Laon-Paris roule normalement. Tout à coup, un bruit comme métallique se répète sur quelques mètres. On pense à un câble peut-être disposé entre les rails que le train traîne avec lui. Une passagère a même l’impression que le wagon a bougé, s’est comme dandiné… Elle a eu peur.
Et puis rien. Tout rentre dans l’ordre. Le convoi continue. Mais vers 19 h, il stoppe.
Un contrôleur très sympa passe pour expliquer que le train a percuté deux sangliers et qu’il s’agit de vérifier, qu’à part la jupe avant, l’accident n’a rien endommagé.
« Oui cela arrive relativement souvent. Il n’est pas extraordinaire que des sangliers se trouvent sur la voie ferrèe. Le parcours entre Laon-Paris est jalonné de forêts. Sans compter que les propriétaires privés qui ont des terres le long des rails ne les entretiennent pas. Il n’est pas rare non plus que des branchages obstruent le passage ».
Tous les matins, un convoi fait le chemin avant le premier train de voyageurs pour s’assurer qu’il ne s’est rien passé durant la nuit et que la voie est bien libre.
Ah Bon…