mexico : on boit l’eau de pluie.

Petite fille, je me souviens que l’on recueillait l’eau de pluie dans le jardin pour se rincer les cheveux lorsque l’on se les lavait ! Aujourd’hui, qui plus est dans les villes, pollution oblige, l’idée ne viendrait à personne.

Une eau d’une pureté exceptionnelle au coeur d’une des villes les plus polluées au monde ?

A Mexico, l’eau de pluie pourtant inspire une enseigne Casa del Agua qui en vend. «El Agua Local». D’accord mais elle est traitée….Elle est d’abord filtrée à travers un gigantesque toit végétalisé. Elle est ensuite distillée et purifiée sous les yeux des clients, avant d’être mise en bouteille dans du verre recyclable. Les bouteilles,75 % du prix de vente, sont consignées. On peut l’emporter ou la boire au bar. Pour “Casa del Agua” l’énergie ni ne se crée, ni ne se détruit, elle se transforme seulement…

Anecdotique ?

L’exemple de Casa del Agua rappelle d’abord le bien-fondé des enseignes «monomaniaques». Celles qui ne vendent qu’un seul produit. Une façon d’affirmer leur expertise, et d’injecter de la valeur ajoutée dans des produits souvent banalisés. Ensuite, Il montre que l’on peut répondre aux attentes actuelles de produits à la fois locaux et respectueux des traditions. Enfin, il met en scène la dépollution de son propre environnement. Il n’y a pas que les consommateurs qui sont acteurs de leur consommation, les enseignes aussi.

Source : l’oeil by laser.

 

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